Les actualités de la Protection Animale
Thinkerview - Sébastien Arsac L214
06/2019 DXE France - Nouvelle enquête sur les abattoirs
PETA France - C'est quoi cette bouteille de lait ?
Quand la défense de la planète, la défense de l'homme et et la défense des animaux se rejoignent !
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CHIENS CHATS ... ANIMAUX D'ELEVAGE : TOUS SENSIBLES A LA SOUFFRANCE PHYSIQUE ET PSYCHOLOGIQUE !
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EMISSION A REECOUTER !
France Culture - Faut il politiser la cause animale ?
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QUAND TUER DES ANIMAUX EST UN LOISIR
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CORRIDA : QUAND LES PERVERS S'EN PRENNENT AUX MILITANTS PACIFISTES
Lors d'un saut courageux dans les arènes de Dax le 12 août dernier, le militant de Vegan Strike Group, Joël Cessio, se fait sauvagement frappé au sol. Son crime : exprimer son dégout de voir tous ces animaux torturés à mort lors de corridas juste pour le plaisir d'un public obscène et sans pitié. Ces images, très relayées médiatiquement, commencent à faire le tour du monde. Vous remarquerez le courage de cet aficionado qui lui donne des coups de pied alors que Joël est au sol...
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LUNDI 4 SEPTEMBRE 2017 DEUX MILITANTS L214 SONT JUGÉS POUR AVOIR CACHÉ DES CAMÉRAS DANS UN ABATTOIR LA SPA DE BRIVE SOUTIENT CES LANCEURS D'ALERTE
Des célébrités les soutiennent aussi : L'équipe de Libération, Christine Berrou Humoriste, Jean-Baptiste Del Amo Ecrivain, Ingrid Desjours Ecrivaine, Rémi Gaillard Humoriste, Sylvie Guillem Danseuse étoile, Arthur H. Chanteur et musicien, Nili Hadida Chanteuse du groupe Lilly Wood and the Prick, Lolita Lempicka Styliste de mode et créatrice de parfums, Guillaume Meurice Humoriste, Matthieu Ricard Biologiste, moine bouddhiste tibétain, Denis Vincenti Journaliste et Vanessa Wagner Pianiste. Extraits de l'article de Liberation : "L214 est une organisation à but non lucratif dont la mission est principalement «de rendre compte de la réalité des pratiques les plus répandues» dans la production alimentaire animale, de «nourrir le débat public sur la condition animale et soulever la question du spécisme (1)» et de «proposer des alternatives». Les actions de sensibilisation menées par L214 ont rendu les citoyens conscients du fait que le traitement des animaux est l’affaire de tous. L214 sert ainsi l’intérêt général. Plus fondamentalement, les vidéos de L214 permettent d’ouvrir un débat public sur la légitimité des abattoirs dans notre société. Chaque jour, en France, 3 millions d’animaux sont tués dans les abattoirs. Ce nombre, qui échappe à notre représentation, se défait de son abstraction grâce aux enquêtes de L214. Sans elles, nous, citoyens et consommateurs, resterions dans l’ignorance. En effet, nous ne pouvons pas compter sur les entreprises agroalimentaires ou même sur les services vétérinaires de l’Etat pour nous informer. Le travail d’enquête de L214 a été à l’origine de deux faits politiques d’importance : la création, en septembre 2016, d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie par le député Olivier Falorni et, en mars 2016, d’une inspection générale de tous les abattoirs d’animaux de boucherie ordonnée par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. En effet, que ce soit dans les abattoirs d’Alès, Le Vigan, Mauléon, Mercantour, Pézenas, Le Vigeant, Limoges ou Houdan, les images de L214 ont montré que les animaux sont en très grande souffrance. Non étourdis (abattage rituel) ou mal étourdis du fait de cadences infernales, de matériel inadapté, ou de personnels mal formés, ils arrivent souvent conscients sur la chaîne d’abattage. D’autres sont brutalisés parce qu’ils refusent d’avancer vers leur mort. D’autres encore présentent des blessures apparentes. De surcroît, les enquêtes de L214 ont permis de pointer des infractions majeures et répétées à la réglementation. Grâce à ces enquêtes, le premier procès ayant à juger des sévices graves et actes de cruauté dans un abattoir s’est tenu le 23 mars. Il s’agit de celui du Vigan (Gard). Une série de jugements suivra dans les mois à venir. En réalité, L214 pallie une carence avérée et notable de l’Etat que l’on peut supposer ancienne ! L214 sur le banc des accusés : le monde à l’envers ! En décembre 2016, à Houdan dans les Yvelines, deux militants de l’association L214, venus récupérer des caméras placées dans l’abattoir Guy Harang, ont été interpellés par la gendarmerie. Les images tournées dans cet établissement montrent des cochons pris de convulsions lors de leur «étourdissement», en réalité, une douloureuse opération de gazage dans un puits de carbone. Ce lundi, ces deux membres de L214 vont être jugés par le tribunal correctionnel de Versailles pour «violation de domicile» et «tentative d’atteinte à la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image». En réalité, c’est leur volonté de nous informer et de donner à voir une réalité insupportable qui sera jugée. Aussi, nous renouvelons tout notre soutien à l’association L214, à son travail légitime de lanceur d’alerte et aux courageux enquêteurs de L214 qui comparaissent devant la justice.".
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POUR NOUS LA ROUTE DES VACANCES, POUR EUX LA ROUTE DES ABATTOIRS VEGETALISEZ VOTRE ALIMENTATION !
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LE HAUT DE GAMME DU PÂTÉ EN BOITE, IMAGINEZ LE BAS DE GAMME !
150 SINGES ABATTUS DANS LE PARC ANIMALIER DE LABENNE (LANDES)
Les macaques de Java du parc animalier de la Pinède des singes de Labenne (Landes), placé en liquidation judiciaire en 2016, ont tous été euthanasiés vendredi 19 mai 2017. Une "tuerie" Cette décision a été dénoncée par la Fondation Brigitte Bardot, qui avait demandé au préfet du département de suspendre cette "tuerie". En vain: "L’abattage d’un certain nombre de macaques de Java [...] est en cours", a confirmé la préfecture des Landes, peu avant midi, sans préciser le nombre de macaques concernés ni les raisons exactes de cette décision. 150 macaques abattus? "Ce sont les services vétérinaires qui procèdent à ces euthanasies sur la commune de Labenne", selon la préfecture. En cause, un "herpès mortel pour l'homme" dont seraient porteurs les animaux tués. Défaut de gestion du parc Le parc avait été mis en liquidation en raison, notamment, de graves défauts de gestion - comme la non-maîtrise de la reproduction des animaux. Ces singes étaient passés de 60 à 165 en très peu de temps, souvent mal soignés. La préfecture n'a pas souhaité commenter la "lettre ouverte" de la Fondation Brigitte Bardot, qui dénonçait une "scandaleuse tuerie de 150 macaques, totalement disproportionnée face au problème sanitaire rencontré". Aucun animal ne devait mourir L’association de protection des animaux s’étonne, parce qu'elle avait reçu en 2016 l’assurance qu’un "repreneur avait été trouvé pour assurer la poursuite de l’activité et le maintien des animaux" sur le site de Labenne. Après la fermeture de la Pinède des singes, motivée à l’époque par la protection des personnes et du bien-être animal, les singes avaient été pris en charge par des responsables du zoo de Labenne." Source de l'article Le Dauphiné.
LE CIRQUE BOUGLIONE ANNONCE LA FIN DES NUMEROS METTANT EN SCENE DES ANIMAUX ! Les consciences évoluent, mettant fin à l'esclavage animal.
C’est une nouvelle avancée pour les animaux : André et Sandrine Bouglione, l’un des petits-fils et la belle-fille de Joseph Bouglione, ont fait le choix de mettre définitivement un terme à leurs spectacles faisant intervenir des animaux. Adieu les tigres qui sautent dans des cerceaux enflammés et les éléphants qui s’assoient sur commande, tous leurs animaux ont été replacés dans des sanctuaires et réserves de l’hexagone.Une décision difficile pour ces artistes qui ont grandi et vécu toute leur vie auprès d'animaux sauvages, mais dont la réflexion a été très influencée par le public, de plus en plus sensible au bien-être animal. Aujourd’hui, ils appellent les autres cirques à suivre leur exemple."La plupart des cirques ne devraient pas avoir d’animaux car ils les traitent mal. C’est mon opinion. Je n’ai pas la prétention de dire aux autres cirques qu’ils doivent arrêter les animaux. Mais je pense que ma démarche peut forcer le cirque traditionnel à se remettre en question car il y a des problèmes depuis vingt-trente ans. J’aimerais ne pas être tout seul à faire cela dans mon coin, à avoir cette prise de conscience citoyenne."Après cette décision forte, le cirque Joseph Bouglione devra donc se réinventer pour ne pas sombrer et prouver que le monde du cirque a un avenir sans recourir à l’exploitation animale : "Aujourd’hui, je suis condamné à ce que mon cirque sans animaux marche, pour la cause animale ! […] Je n’ai pas le droit à l’échec. Il faut montrer que cela fonctionne !" Un nouveau défi, mais une excellente nouvelle qui montre que le public, c’est-à-dire chacun d’entre nous, a le pouvoir de faire bouger les lignes sur le sujet de la souffrance animale.
LA FIN DE LA CAPTIVITÉ DES DAUPHINS ET DES ORQUES EN FRANCE ! UNE VICTOIRE POUR LA PROTECTION ANIMALE !
C'est un texte qui signe, à moyen terme, la fin des spectacles de dauphins et d'orques dans les parcs aquatiques français. Dans un arrêté publié samedi 6 mai au Journal officiel, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal interdit la reproduction de ces animaux en captivité. De fait, plus aucun de ces cétacés ne pourra donc être gardé dans un parc après la mort de l'actuelle génération d'animaux.
Que dit l'arrêté au sujet de la captivité des dauphins et des orques ?
Le texte le dit noir sur blanc : "La reproduction des orques et des dauphins actuellement détenus en France est désormais interdite. Ainsi, seuls les orques et les dauphins actuellement régulièrement détenus peuvent continuer à l'être, sans ouvrir à de nouvelles naissances." Une formulation qui implique que les parcs ne peuvent pas, non plus, acquérir de nouveaux spécimens de ces deux espèces.
De fait, les dauphins et les orques actuellement en captivité seront donc les derniers. On compte actuellement une trentaine de dauphins détenus en France, rappelle Le Monde, entre le Moorea Dolphin Center, en Polynésie française, Planète sauvage, en Loire-Atlantique, le Parc Astérix, dans l'Oise, et le Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes), qui abrite également les quatre orques en captivité du pays.
L'arrêté met également à jour les règles sur les conditions de vie de ces animaux, qui n'avaient pas changé depuis 1981. Les parcs ont trois ans pour agrandir leurs bassins, dont la surface minimum réglementaire augmente de 150%. Dans un délai de six mois, le chlore ne pourra plus être utilisé dans l'eau et le contact direct entre le public et les animaux est interdit. C'est donc la fin des activités de nage avec les dauphins, par exemple.
Source : francetvinfo
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LES CANDIDATS A LA PRÉSIDENTIELLE 2017 ET LES ANIMAUX
Pour retrouver les détails par candidats, cliquez : https://www.politique-animaux.fr/presidentielle-2017
ON EST FAN AUSSI DE NORMAN !!!
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ON EST FAN DE LAURA CALU !!!
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LOI SUR LES ABATTOIRS : LES ANIMAUX PEUVENT CONTINUER A SOUFFRIR
Le 13 janvier 2017, l'Assemblée nationale a voté sur les articles de la Loi Falorni concernant l'abattage des animaux. Seuls 32 députés présents (sur 577 élus) dans un hémicycle presque vide, ont décidé du sort des animaux: rejet de l'interdiction de l'abattage des vaches gestantes, rejet de l'interdiction de l'abattage sans étourdissement, rejet du droit de visite inopinée des parlementaires dans les abattoirs...
Parmi les maigres mesures adoptées, une expérimentation de contrôle vidéo a été validée, destinée à évaluer l'opportunité de sa mise en place dans tous les abattoirs d'ici 2018. Mais seuls les services vétérinaires et un salarié de l'abattoir y auront accès: ni les associations, ni les citoyens, n'auront la possibilité de savoir ce qu'il s'y déroule au quotidien, alors que les contrôles du ministère de l'Agriculture révèlent que 80% des abattoirs ne respectent même pas les normes minimales, qui n'empêchent déjà pas d'immenses souffrances.
Par ailleurs, au lieu de légiférer contre le gazage au CO2 ou l'abattage des vaches gestantes, seuls des rapports vont être produits à ces sujets par le gouvernement. Au cours des débats en séance publique, les élus n'ont eu de cesse de soutenir l'industrie de la viande et de chercher à rassurer les consommateurs. Saluons en revanche le courage politique de la députée Laurence Abeille (EELV) pour avoir défendu une loi plus ambitieuse et tournée vers les animaux.
Source : L214
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CLOCHETTE (2012-2015) Si comme nous, les larmes vous montent, vous pouvez adhérer à une association anti-chasse comme l'ASPAS.
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LES HOMARDS : DES ÊTRES SENSIBLES A RESPECTER
"Lorsque d’autres animaux, y compris les humains, éprouvent une douleur intense, leur système nerveux peut s’arrêter de fonctionner, par un mécanisme compensatoire. Les zoologistes ont découvert que les homards et d’autres crustacés n’ont pas cette capacité à tomber en état de « choc ». Par conséquent, lorsqu’ils subissent des actes cruels (comme quand on leur arrache les pinces ou qu’on les fait bouillir vivants), leur souffrance est prolongée. Dans cette perspective, les scientifiques ont découvert que les homards mettent entre 35 et 45 secondes à mourir lorsqu’ils sont plongés dans une marmite d’eau bouillante et qu’après avoir été démembrés, leur système nerveux peut encore fonctionner pendant une heure." Pour en savoir plus : http://www.ciwf.fr/blog/2016/12/6-faits-incroyables-sur-les-homardsLE TELETHON FINANCE L'EXPERIMENTATION ANIMALE
N’ACHÈTE PAS TON AMI, ADOPTE-LE ET SAUVE LUI LA VIE Texte de Merry V., militante active de la protection animale
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Peut être préférez-vous ne pas savoir ! Peut être que la protection animale ne représente rien pour vous !
.UN FILM A VOIR : "Chasseur-Tueur-Imposteur" de Kate Amiguet http://www.tvmart.ch/Chasseur-Tueur-Imposteur-LE-FILM_v184.html
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J'AIME LA VIANDE
J’aime la viande.
J’aime son odeur, j’aime sa texture, j’aime son goût.
J’aime le son qu’elle fait quand elle grésille dans une poêle ou sur une grille de barbecue. J’aime le parfum du gras qui se mêle aux épices, à l’ail, à la moutarde. Je n’ai pas fait exprès. Depuis tout petit, on m’a obligé à la finir. On m’a fait asseoir devant des poulets entiers, en me disant que c’étaient des moments de joie, de partage. De bonheur. On m’a apporté de grosses côtes de bœuf qui étaient accueillies sur la table comme un convive qui égaye la soirée.
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JUILLET-AOUT : MOIS DE TORTURE POUR LES TAUREAUX CA SE PASSE EN FRANCE EN JUILLET 2016 Loin de notre Corrèze, il y a les villes dites taurines où se déroulent les corridas. Les corridas en France sont des spectacles où des gens payent pour voir un animal se faire torturer à l'arme blanche pendant 20 minutes avant d'être tué. Ce sont parfois de tout jeunes veaux qui y sont massacrés, et qui perdus au milieu de l'arène, appellent leur mère... Cette année, à Mont-de-Marsan pendant les fêtes de la Madeleine, ce taureau a tenté de fuir les coups d'épée. Principe N°1 de la corrida: pas de porte de sortie dans une arène car il est dans la nature du taureau d'éviter les conflits, c'est un animal pacifique.Rien qu'à Mont-de-Marsan en quelques jours, 48 taureaux ont hurlé sous les coups et sont morts à petit feu dans d'atroces souffrances. En France, il existe 65 villes taurines réparties sur 11 départements, soutenues par Mr Valls, Mr Juppé, Mme Royal, tous trois aficionados notoires.
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SA VIE DURERA 35 A 40 JOURS - UN BÉBÉ PRÊT A ÊTRE TUÉ
La vitesse de croissance des poulets a été accélérée par la sélection génétique. À 35 jours, ces poussins pèsent déjà 2 kilos. Leurs pattes peinent à supporter le poids de leur corps, et beaucoup d'animaux souffrent de maux douloureux. La liste des maladies, infections et causes de mort prématurée chez les poulets est longue. Et contrairement à certaines idées reçues, les poulets sont doués d'émotions et dotés de capacités cognitives remarquables. Ils sont victimes d'une injustice énorme, ne les oublions pas. Conseils et recettes pour manger autrement: www.vegan-pratique.fr photo: Iselin Instad Hauge.
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LA NOUVELLE CAMPAGNE L214 A L'AFFICHE DANS LE MÉTRO !
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L214 PRESENTE SON NOUVEAU SITE PRATIQUE POUR ADOPTER UNE ALIMENTATION VEGETALE !
http://vegan-pratique.fr/.
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http://www.fondationbrigittebardot.fr/agir/petitions/yulin Source : http://www.holidogtimes.com/fr/10-000-chiens-et-4000-chats-bientot-abattus-pour-le-festival-de-lhorreur-et-personne-nen-parle/?fb_ref=L0Sla5zp5k-Facebook#gs.akfO01I .LA NOUVELLE CAMPAGNE CONTRE L'ABANDON DE 30 MILLIONS D'AMIS
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LA GRANDE CLASSE DES CHASSEURS DU MEDOC : AGACÉ, IL TUE UN CHIEN DE CHASSE
08 Juin 2016 faits du 18 octobre 2015
- « Elle est venue face à moi, s’agace-t-il. J’ai voulu l’attraper fortement, mais elle a continué à courir. Puis elle est revenue face à moi.
- Monsieur, si vous tirez de face, elle est touchée de face. Là, elle est touchée dans l’arrière-train. On peut penser que vous lui avez tiré dans le dos, réplique la juge. Vous avez tué un chien qui est, selon la loi, un être vivant doué de sensibilité et sans avoir d’explication particulière…
- J’étais stressé, énervé…
- Ça veut dire que si vous êtes énervé…
- Non, c’était à ce moment. Enfin, là, par exemple, je suis énervé, mais je ne vais pas casser le tribunal… »
7 MINUTES POUR COMPRENDRE LA NOTION D'IGNORANCE VOLONTAIRE
LA FONDATION 30 MILLIONS D'AMIS SALUE LE GESTE ENGAGÉ DE LA CNSPA CONTRE L'ENFUMAGE MASSIF DE STEPHANE LEFOLL ... ET NOUS AUSSI ! 🙂
Les associations insatisfaites Pour la Fondation 30 Millions d’Amis, ces mesures [du gouvernement, destinées à améliorer les conditions des animaux dans lors de l'abattage] tardent à être appliquées malgré la multiplication des scandales dans les abattoirs. La Confédération nationale des SPA de France qui siégeait au CNOPSAV, s’est quant à elle retirée des débats, estimant que le ministre avait encore fait le choix de « l’enfumage massif » : « Tant que tout ne sera pas durablement et sincèrement mis en œuvre pour permettre à ces centaines de millions d’animaux sacrifiés chaque année en France d’avoir une fin de vie, si ce n’est douce, a minima décente, tant que seront tolérés les actes de barbarie parfaitement connus et tus, tant que la France ne pourra parler sans honte des actions réfléchies ou mises en œuvre en faveur du bien-être animal, tant que l’Etat se bornera, par la voix de ses représentants successifs à se glorifier par des discours rapides et mal bâtis d’autosatisfaction, des prétendues avancées en faveur de l’animal, la Confédération Nationale des SPA de France ne siègera plus au sein des instances ministérielles de décision et de concertation » annonce l’organisation dans un communiqué."
* Conseil national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale
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AUCUN ANIMAL NE VEUT MOURIR
"J'ai découvert que les animaux ne vont pas sagement à la mort, mais SE BATTENT, RÉSISTENT, LUTTENT, et pleurent. Aucun animal ne veut mourir. Aucun ne "donne sa vie". Les abattoirs sont une boucherie sans héroïsme et rien ne ressemble plus à un camp de concentration que ces hangars puants où hurlent les bêtes, glissant dans leur merde, tirées et poussées vers la mort par des humains qui font de leurs derniers instants un enfer. Manger de la viande n'est ni nécessaire ni sain ni bénéfique à quiconque. C'est le pire égoïsme qui soit, un égoïsme de gros bébé cruel et hideux, tellement loin de la bonté dont l'homme est capable." Olive Gramain, militant L214
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CONTE D' ÉCUME
S’il vous plaît, prenez le temps de me lire, je suis un conte. Non, non, les adultes, ne me reposez pas, les contes ne sont pas faits uniquement pour les enfants. Moi je suis un conte vrai et un vrai conte de Fée …. Là, je vous vois à nouveau incrédule, et pourtant…. Il était un jour un tout petit hameau d’un département un peu oublié, un peu méprisé par les grandes et nouvelles régions, un département dont les riches voisins disent que les corbeaux y volent à l’envers pour ne pas en voir la misère… Ce sont là méchantes paroles, tout le monde sait bien que les corbeaux ne savent pas voler sur le dos.Dans ce petit hameau vit une Fée entourée de ses amis qu’elle appelle les Doudoux… Vous vous demandez surement qui sont ces chanceux qui partagent le quotidien de cette personne de légende ? Ils sont des chats SDF qu’elle a accueillis, recueillis, soignés ; des petits lapins, vous savez, ces adorables peluches que des commerces sans scrupules proposent comme jouets vivants et que l’on retrouve ensuite abandonnés, au mieux dans des refuges, au pire sur des bouts de trottoirs ou dans des poubelles, lorsque le jouet a cessé d’amuser et n’est plus qu’une source de dépenses inutiles … Lorsque l’on ne veut plus voir, il suffit de ne plus regarder …Ce sont aussi des pigeons victimes d’un incident de vol , des hérissons qui en cas d’insomnies hivernales sont assurés de trouver des réserves de nourriture, régulièrement renouvelées et judicieusement disposées . Les mésanges et toutes les petites boules de plumes du ciel ne sont pas oubliées et en échange de leur pitance décorent les fenêtres de leurs chants et de leur gaieté. L’herbe n’est pas coupée pour que les papillons et tous les insectes y trouvent refuge et nourriture. Dans ce lieu de paix et d’amour, qui connaît comme tout un chacun ses drames et ses joies, la Fée Myrtille œuvre sans cesse et sans jamais penser à elle pour assurer le bonheur de ses amis non humains. Hélas elle n’a pas de baguette magique, chez elle une citrouille ne se transforme pas en carrosse, beaucoup admirent son travail, la sollicitent encore et encore mais bien peu lui viennent en aide…
Au début de l’été 2013 ce bel équilibre a été mis en danger : un loubard est arrivé qui a voulu régner en tyran absolu : pas très grand, bâti comme un lutteur, poil roux tendance feu, œil farouche, oreilles couturées comme un pirate... Pas un voyou de plateau de télévision, non, un authentique dur à cuire. Il avait dû observer le terrain auparavant, il était imprévisible : ses attaques ne venaient jamais de la même direction, n’avaient pas d’heures précises, il attaquait indifféremment minettes et matous, jeunes ou adultes, il maîtrisait parfaitement tous les fondamentaux du terrorisme… Bien sûr, il y eu des tentatives de résistance. Loukoum, le grand matou placide s’est toujours précipité dès qu’il entendait un de ses compagnons hurler de terreur ou de douleur, mais il ne faisait pas le poids et il en garde encore des séquelles. Myrtille a essayé la persuasion, le dialogue, mais allez donc raisonner un tueur déterminé. Alors elle a tenté la diplomatie des sens en mettant à sa disposition les meilleurs pâtés. Oh, il en a bien profité : il venait, très sûr de lui, hautain, ni craintif ni reconnaissant, dégustait lentement puis repartait sans un regard pour préparer sa prochaine attaque… Myrtille était très malheureuse, elle partait au travail avec la peur au ventre. Alors elle a pris une décision tellement contraire à ses idées : elle a mis en place une trappe pour essayer de le capturer pour le faire stériliser et ensuite aller le relâcher loin, très loin, de l’autre côté du fleuve…
Mais c’était un pro, sûrement un ancien mercenaire, un de ces soldats perdus qui n’a rien à perdre : la trappe le faisait rire, il se soulageait la vessie dessus. Tout l’été a été un enfer pour les habitants de Doudouland. Un matin de septembre, enfin, la trappe a fonctionné. Myrtille l’a entendue, elle s’est précipitée… Une petite minette tigrée toute maigre est là complètement affolée, tremblante… Loubard aussi est là, c’est certain, caché dans une maison abandonnée, goguenard et cynique… Mais il passe au second plan : d’abord soigner la minette. Départ chez le vétérinaire, bilan de santé, puis, dès le lendemain matin stérilisation : Myrtille veut bien héberger cette nouvelle réfugiée, mais sa capacité d’accueil est presque à saturation. Retour à la maison en fin de journée, dodo, et au matin… Ecume a les tétines gonflées, énormes ! Elle est maman, quelque part des chatons l’attendent … ils sont en grand danger, sans protection ni nourriture. Vite, départ chez le vétérinaire de garde qui fait une piqûre d’antibiotiques et rassure Myrtille : la stérilisation ne coupe pas la lactation. Relâchée dès son retour, Ecume disparaît en courant, vers les maisons en ruine… Au revoir, ou adieu, petite minette… La Fée a le cœur très gros. Les chatons ont-ils survécu ? Deux jours et une nuit, c’est très long… La vie reprend son cours, Loubard continue ses attaques. Deux, trois semaines passent. Un soir de pluie, à la nuit tombée, Myrtille voit quatre paires d’yeux qui brillent dans le chemin… Son cœur bat très fort, elle n’ose y croire, elle recule un peu… Ecume passe devant elle, sereine, suivie de trois boules de poils un peu hésitantes sur leurs pattes. Vite, la Fée des lieux leur donne de la nourriture dans le hangar ouvert, juste à côté de la maison où il y a des couvertures, des cartons, des tas de planches…
Bref, le paradis pour une équipe encore craintive et déjà turbulente.
Blinkee , Princess et Tit Loup (de gauche à droite) y font connaissance du gentil Moussaillon, jeune orphelin un peu plus âgé qui s’ennuyait fort … Ecume partage son temps entre le hangar et la maison où elle vient chercher un repos bien mérité, elle a pris Mousse sous son aile… L’hiver approche, un soir Myrtille voit toute l’équipe qui l’attend patiemment devant la porte d’entrée, il est temps de quitter le hangar ouvert à tous vents ! Curieusement, dès le jour de l’arrivée de la petite troupe, les attaques de Loubard avaient cessé … était-il vraiment un voyou incorruptible ou le père des petits qui, dans son esprit un peu frustre voulait faire place nette pour eux ? On l’a revu pendant quelques jours autour de la maison, calme, comme s’il avait voulu s’assurer que tout se passait bien puis il a disparu … Peut-être était-il plus un routard qu’un loubard ? Il faut se méfier de nos jugements hâtifs. L’hiver a passé, les petits ont grandi, Ecume leur a appris à passer par la chatière, ce n’était pas facile vu sa hauteur ! Puis, peu à peu, après avoir été une maman exemplaire, elle s’est éloignée d’eux. Un jour du printemps 2014, elle a passé sa journée à courir, monter dans les arbres, faire des cabrioles, Myrtille s’en souvient très bien, elle ne l’avait jamais vue ainsi. Le soir elle n’est pas rentrée, ni le soir suivant, ni jamais … Enfin, presque… A-t-elle agi comme Loubard, est-elle partie le rejoindre après avoir assuré l’avenir de ses petits ? A-t-elle été victime d’un énorme molosse qui a semé un temps la terreur dans le hameau ? 2014 s’est écoulé avec ses joies et ses peines ; un jour d’été Blinkee s’est trop approchée de la route… Moussaillon et Titloup sont devenus inséparables et toujours partants pour faire des bêtises, Princesse a un peu pris ses distances avec eux, comme si elle avait un rang à tenir. 2015 aussi s’est écoulé avec son même cortège de rires et de pleurs, de départs et d’arrivées, certains ont passé le pont de l’arc en ciel, d’autres ont franchi la porte de Doudouland.
Mercredi 27 janvier 2016 ; Myrtille rentre chez elle, la nuit est tombée, elle a le moral en demi-teinte, elle s’assoit, un peu lasse...elle sent un doudou qui se frotte contre ses jambes comme pour lui dire « tout va bien ». Emue, elle se penche … « Mais … qui es-tu ? » Une petite minette tigrée, toute ronde, le ventre gonflé, gonflé... «Regarde-moi… oh comme tu ressembles à Ecume ! Mais tu attends des petits, et elle ne pouvait plus en avoir ». La visiteuse ronronne, se promène dans la maison comme si elle y avait toujours vécu. Elle connaît toutes les pièces … Myrtille a un doute. Elle voudrait bien tâter le ventre, essayer d’y trouver une cicatrice, mais il est trop tendu, trop douloureux. Elle lui propose de la nourriture qui est littéralement dévorée … et si c’était les vers ? Vite un vermifuge … toute la nuit la petite minette grise s’est libérée d’innombrables parasites … au matin son ventre était souple … et la cicatrice bien présente. Une dernière vérification, avec des photos, mais Myrtille n’a plus de doute : la forme du visage, un œil un peu moins grand que l’autre…maintenant Ecume s’est installée définitivement, elle est sereine, câline, un peu mystérieuse… Merci de m’avoir lu. Je ne suis qu’un conte, mais un conte vrai .Un conte est là pour faire rêver, pas pour être moralisateur. Pourtant, vous les sceptiques qui refusez toutes formes de sentiments aux animaux, vous les spécistes qui leur déniez le droit d’intelligence, acceptez de perdre un peu de votre précieux temps pour réfléchir à cela : que penser d’un animal qui agit ainsi ? Qui, accueilli, soigné avec ses petits, revient presque deux ans après lorsqu’il sent que sa vie est en danger, sachant qu’il va à nouveau y être accueilli et soigné ? Et sauvé. Simple instinct me direz-vous ? Mais, chez l’homme aussi, on parle d’instinct de survie. L’homme ne serait-il guidé que par l’instinct ? Cette histoire vraie montre que les animaux et nous n’avons pas la même notion du temps et de la confiance : nous, il nous faut des preuves régulières sinon le doute s’installe… Eux, parfois nous l’accordent dès le premier regard, parfois en nous observant sans même que nous les apercevions, mais leur serment muet est toujours définitif. L’inverse n’est pas toujours vrai, malgré nos belles paroles. Ce qu’a fait Ecume tous les animaux en sont capables …mais bien peu ont la chance de rencontrer une Fée... Vé Gé
NOUVEAUX CAS DE CRUAUTÉ ENVERS ANIMAUX DANS UN ABATTOIR, COMBIEN D'IMAGES FAUDRA-T-IL ENCORE POUR QUE L'ON CESSE DE MANGER LES ANIMAUX ?
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SOMMES-NOUS LES SEULS CHOQUÉS ?
Est paru sur le site RTL INFO, un article sur un accident de chasse.
"Fleurus: un père tire accidentellement sur son fils en chassant les canards..
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UNE PÉTITION A SIGNER DE TOUTE URGENCE
UNE MINUTE pour agir Parce qu'il s'oppose à la création d'une porcherie industrielle, le maire du village d'Heuringhem subit actuellement des pressions. Pour empêcher ce projet qui réserve le pire aux animaux, Agir Pour l'Environnement a lancé une pétition ►http://fermeusine-heuringhem.agirpourlenvironnement.org/
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LE SALON DE L'AGRICULTURE 2016 EN UNE IMAGE
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3EME MANIFESTATION CONTRE LA FERME USINE DES 1000 VEAUX LE 26 MARS A GUÉRET
13h30, Place Bonnyaud, à Guéret (23) La Ferme-Usine des 1000 Veaux fait actuellement l’objet d’une enquête, ouverte par le parquet, le 12 novembre 2015. Cette procédure, alliée à celle que nous préparons actuellement peut conduire à l’arrêt du projet et à des condamnations pénales. Nous ne sommes parvenus à ce résultat que grâce à une mobilisation citoyenne effective. Si vous refusez l’élevage intensif « hors sol » : Pas d’accès extérieur, recours à une alimentation industrielle, utilisation massive d’antibiotiques… Si vous refusez que l’on se serve de l’image du Limousin et, en particulier, de celle de la Creuse, pour faire une promotion mensongère et détournée… Si vous refusez la viande d’animaux élevés aux antibiotiques et abattus dans des conditions effroyables… Vous ne pouvez cautionner le projet de centre d’engraissement de 1000 veaux, à St Martial le Vieux, dans la Creuse. Votre présence à notre prochaine manifestation est essentielle. Chaque personne présente sera une voix de plus contre ce projet, chaque absence sera une caution pour cette Ferme-Usine ! Les veaux destinés à être engraissés dans cet établissement appartiendraient au surplus que les éleveurs ne peuvent envoyer en Italie, celle-ci ne parvenant plus à écouler sa propre production, malgré son savoir-faire et sa place de leader dans le domaine. Nous avons réussi à empêcher le premier projet européen d’abattoir sans étourdissement, nous pouvons empêcher cette Ferme-Usine qui défigurera la Creuse et conduira les éleveurs à la ruine ! Le 26 mars prochain, à Guéret, vous ferez la différence ! Nous attendons la participation de l’actrice Corinne Touzet ainsi que celle d’Allain Bougrain Dubourg, qui soutiennent avec force notre lutte. Le 26 mars, notre voix résonnera en France entière contre l’agro-industrialisation ! Informations pratiques : www.collectif-oeda.fr Contact : 07 88 35 06 10 (sms uniquement)
"Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes." Martin Luther King
GUÉRET N'EST QU'A 2 HEURES DE BRIVE
MANIFESTATION POUR SAUVER LES LOUPS LE 16 JANVIER A LYON DEPART DE BRIVE EN BUS GRATUIT
Le loup, espèce en principe protégée, est soumis à des tirs autorisés par Ségolène Royale qui ont permis aux chasseurs, bergers, gardes d'en abattre 36 depuis le début de l'année. La ministre s'apprête à donner d'autres autorisations au mépris de tous les conseils donnés par les spécialistes et les protecteurs. Une fois n'est pas coutume, les assos ont réussi à s'entendre pour faire une grande manif à Lyon, le 16 janvier. A cette occasion un bus assurera le trajet aller retour Bordeaux Lyon avec arrêt à Périgueux, Brive et Clermont-Ferrand. Sous réserve de suffisamment d'inscriptions. Ce trajet est GRATUIT. Il ne sera demandé qu'une participation libre selon les moyens de chacun. Inscriptions : acta.gironde@free.fr Réservation au plus tard le 7 janvier ! Horaires et lieu de départ seront précisés ultérieurement, mais comptez un départ très tôt samedi matin et un retour dimanche matin à Bordeaux. D'après les devis, le départ se ferai entre 2h30 et 4h30 samedi matin et l'arrivée vers 4h du matin dimanche. SOYONS NOMBREUX pour faire entendre nos voix contre l'avidité des bergers, la cruauté des chasseurs et la stupidité de notre gouvernement !
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CA Y EST, ILKA A TROUVE UNE FAMILLE !
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Loups, loi biodiversité... Royal, une ministre de l'Écologie qui n'aime pas la nature
Elle devrait être la ministre la plus exposée ces prochaines semaines, avec la tenue de la COP21 à Paris. Ségolène Royal, ministre de de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie depuis 2014, présente pourtant un bilan plutôt négatif, à en croire Pierre Athanaze, président de l'association Action Nature. Il déplore la politique qu'elle mène envers les loups. Rarement la France aura eu une ministre chargée de l’environnement aussi anti-nature que l’actuelle ministre de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie. Il y eu certes Roselyne Bachelot, qui avant de servir le lobby pharmaceutique lorsqu’elle était au ministère de la Santé, avait fait porte ouverte à celui des chasseurs au ministère de l’Écologie. Mais dans le cas de Ségolène Royal, sa politique anti-nature n’est pas uniquement le fait des puissants lobbys de la chasse et de l’agriculture. Il y a chez elle de toute évidence une véritable haine de la nature et de ceux qui font tout pour défendre ce qui nous en reste. Une volonté d’exterminer les loups Prenons par exemple le cas du loup. Bien sûr, la France n’avait pas attendu que la politicienne poitevine arrive au ministère de l’Écologie pour devenir une exception européenne. La France est en effet le pays où la cohabitation loup/pastoralisme serait impossible. Alors que tous les pays du monde font pourtant cohabiter l’élevage des troupeaux domestiques avec des populations de grands prédateurs autrement plus importantes que nous (quelques 280 loups)… Jusqu’à maintenant, les prédécesseur de Ségolène Royal tentaient de calmer les ardeurs de leurs collègues en charge de l’agriculture, et donc enclin à céder facilement à la toute puissante FNSEA, et à une Confédération paysanne qui, sur ce dossier, n’a rien à envier à son syndicat concurrent. Mais ce à quoi nous assistons depuis quelques années, mais qui connait son apothéose depuis quelques mois, c’est à une véritable volonté ministérielle d’exterminer les loups. La ministre de la gâchette Le quota de loups à abattre est non seulement devenu le véritable objectif de la ministre, mais aussi une véritable obsession. Même lorsque les dégâts n’augmentent pas – ce que reconnait la ministre en 2014 – il faut "flinguer" les loups : "Même si pour la première fois [les dommages] n'ont pas augmenté entre 2012 et 2013, plus de 6.000 animaux d'élevage ont été victimes du loup en 2013. La détresse des éleveurs et de leurs familles doit être prise plus fortement en considération." Le quotta fut donc relevé. Et même si le nombre de loup promis aux chasseurs et aux syndicats agricoles n’a pas été atteint, pour la première fois depuis son retour dans l’Hexagone, la population française de loups a connu une baisse significative. De quoi revoir à la baisse le nombre des loups à empailler ? Ce serait bien mal connaître la ministre de la gâchette. De 24 loups, le "plan de chasse" est passé à 36 ! Des arrêtés toujours plus incroyables Et pour atteindre ce chiffre aberrent, rien n’est trop beau. Les chasseurs s’étaient déjà vu le droit de tirer les loups hors battue spécifique et encadrée par l’Office nationale de la chasse. Désormais, lorsque les Nemrod sont à la chasse au sanglier, au chamois ou au cerf, ils peuvent, s’ils croisent un loup, le transformer en cible. Cette mesure à elle seule avait considérablement affecté la population lupine en France. Car, si le nombre de "chasses" au loup se multipliait de façon exponentielle, la non surveillance de ses "prélèvements" a sans nul doute permis aux porte-flingues de la politique anti-loup de masquer quelques abattages pas forcément très légaux. Ce qui a été constaté à maintes reprises par les naturalistes qui suivent les meutes. Afin d’obtenir encore plus de cadavres de loup, la ministre a cette année fait prendre des arrêtés encore plus incroyables. Ainsi, le préfet des Hautes-Alpes a pris cet été un arrêté nominatif autorisant les quelques 9.000 chasseurs du département à tirer sur les loups. Celui de la Drôme en a autorisé plusieurs centaines… Des emplois d'avenir pour tuer le loup De fait, les loups sont désormais principalement tués en période de chasse. C'est-à-dire lorsque les troupeaux ne sont plus en estive. On est donc bien loin du motif officiel de ces abattages en série de loups, qui est de "protéger les troupeaux". En octobre, les moutons sont redescendus des cimes et ont retrouvé soit la bergerie, soit les pâtures provençales de la Crau ou des Alpilles. Ségolène Royal n’a pas une très grande opinion des chasseurs. Elle ne les a jamais aimés, et ne leur fait pas confiance. Pour flinguer les loups, elle se sert de leur volonté d’en découdre avec les prédateurs de "leur" gibier, dans un objectif qui lui est personnel : faire baisser de façon importante le nombre de loups en France. Aussi, elle a créé au sein de l’Office national de la chasse (et de la faune sauvage ?) une brigade anti-loup. Les crédits du ministère étant au plus bas, le ministre a fait appel à un dispositif d’aide à l’emploi : les "emplois d’avenir" ! Une annonce a été publiée afin de recruter des tueurs de loups à bas prix parmi nos jeunes chômeurs ! Ce n'est pas que de la régulation Aussitôt dit, aussitôt fait, les jeunes recrues, toutes détentrices d’un permis de chasse, se sont déployées autour des troupeaux, lorsqu’il y en avait. Mais ils n'ont réussi à abattre leurs premiers loups que cet automne, alors qu’il n’y avait pas plus de moutons en estive que de volonté de protéger la nature dans la tête de la ministre... Ce fut un coup de maître. Les apprentis tueurs de loups ont ainsi tué trois loups dans la seule nuit du 26 au 27. En guise d'une régulation, ce fut une hécatombe ! La moitié de la meute d’Isola (Alpes-Maritimes) était au tapis d’un seul coup. Les jeunes ont la gâchette facile… Les pouvoirs publics n’ont pas été très fiers de l’exploit des jeunes Tartarin, et il fallut attendre plusieurs jours – et que la rumeur se fasse de plus en plus pressante – pour que l’annonce soit faite. À ce jour, officiellement 19 loups ont été abattus cette année. Mais combien l’ont été "discrètement" ? Cela pour plus grand plaisir de la ministre, dont on nous dit qu’elle est en charge de la protection de la nature. Une ministre sensible aux demandes des éleveurs Les associations de protection de la nature protestent. Mais dehors. La ministre ne les reçoit pas et ne répond pas à leur courrier. Même le Comité national loup se réunit depuis plus d’un an sans aucune association de protection de la nature. Même les plus "souples" et les plus patientes ont renoncé à participer à ce simulacre d’instance de consultation. C’est devenu la chambre d’enregistrement des demandes les plus extrémistes des chasseurs et des syndicats agricoles. Mais la ministre s’en fiche. Elle est tellement plus sensible aux demandes des éleveurs... Ainsi, les 1er et 2 septembre dernier, une vingtaine d’éleveurs savoyards ont séquestré le président du Parc national de la Vanoise, son directeur, et un agent de ce parc. Un fait bien plus grave qu’une chemise de DRH déchirée… Au vu de ce qui s’est passé avec les manifestants peu soigneux des tenues des cadres d’Air France, on était en droit de s’attendre à une réaction forte de la ministre de tutelle des parcs nationaux. Mais non seulement elle est restée plus que muette sur cette prise d’otage, mais elle a demandé au préfet de Savoie de donner totale satisfaction aux agro-ravisseurs. Ainsi, à peine les trois otages étaient libérés, qu’un nouvel arrêté préfectoral autorisait le tir de six loups de plus en Savoie ! L'ubuesque braconnage des oies On aurait tord de penser que la ministre Royal ne gère d’une façon très particulière que ce dossier "loups". Un peu comme si petite, elle eut été traumatisée par l’histoire du grand méchant loup qui dévora le chaperon rouge et sa délicieuse mère-grand. Car pour le reste des dossiers concernant la nature, il en est de même. Rappelons-nous l’ubuesque braconnage des oies en février. Si ses prédécesseurs cédaient de grès ou de force à l’implacable lobby des chasseurs, ils avaient au moins le courage de prendre des arrêtés ministériels. Arrêtés qui étaient bien sûr attaqués par les associations de protection de la nature qui saisissaient le Conseil d’État, qui lui, bien évidement, invalidait les arrêtés illégaux. Mais Ségolène Royal n’a ni la décence de sa fonction, ni le courage d’affronter les associations. Elle n'a donc pas pris d’arrêté, et elle a ordonné aux agents de l’Office national chasse et faune sauvage (ONCFS) de ne pas verbaliser les chasseurs qui pouvaient ainsi braconner les oies, toute à leur envie, dans le plus profond mépris des lois françaises et européennes, mais avec la ministérielle bénédiction de la ministre de la Chasse. Une loi biodiversité portée avec peu d'enthousiasme Que dire également de la loi biodiversité, promise en octobre 2011 par le président de la République. La ministre Delphine Batho fit la majeure partie du travail, son successeur Philippe Martin le finit. Restait à Royal de la faire passer devant les parlementaires. Ce qu’elle ne fit pas avec le plus prompt enthousiasme… De fait, après avoir dormi sur les étagères du ministère, ce projet de loi fut enfin examiné par les députés au printemps 2015. Il ne le sera par les sénateurs qu’en début d’année 2016, ou peut-être plus tard… Quand à une seconde lecture devant les députés, personne n’est certain qu’elle puisse avoir lieu avant l'élection présidentielle 2017. À moins que d’ici là, l’ambitieuse ministre ait changé de portefeuille. Une fois fini la prestigieuse COP 21, qui en fera la ministre la plus médiatique de France, elle pourrait aller occuper le poste de Laurent Fabius, qui lui fait bien plus envie que celui de ministère de la protection de la nature même si, grâce à ce poste, elle occupe le poste de numéro 2 du gouvernement… Pierre AthanazeLES RÉSERVATIONS SONT AU COMPLET ! INEDIT : VEGORESTO A BRIVE LE VENDREDI 25/09 20H AU RESTAURANT LE LIVING
La fête de la gastronomie, initiée par le ministère de l'Économie, est célébrée chaque année au mois de septembre. À cette occasion, VegOresto y inscrit l'ensemble de ses repas de découverte organisés les 25, 26 et 27 septembre. À Brive-la-Gaillarde, c'est le restaurant LE LIVING qui fêtera, avec VegOresto et avec vous, la Fête de la gastronomie ! Il nous proposera un repas complet 100% végétal (apéritif + entrée + plat + dessert) au prix de 28€. Les inscriptions se font uniquement par mail (vegoresto-limousin@L214.cADOPTER UN CHAT SPECIAL
Les mois d'été sont un véritable drame pour les refuges et leurs pensionnaires. Aux nombreux abandons qui précèdent les vacances s'ajoutent les portées de chatons qui affluent presque en tout temps. Parmi ces innombrables êtres en quête d'une famille pour la vie, tous ne sortiront pas du refuge. Certains auront plus de chance que d'autres. Ils ne sont peut-être pas tous beaux, jeunes, ou tirés à quatre épingles. Mais ils ont autant d'affection à recevoir et à donner. Ces chats (et ces chiens) différents vous attendent. Ne les oubliez pas..
REPORTAGE D'ENVOYE SPECIAL SUR LE DROITS DES ANIMAUX France 2 CE SOIR 20H45 Peut-on vivre sans consommer de l'animal ?
Bien que notre survie alimentaire ne soit pas en jeu, nous continuons à surconsommer de la viande. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Chaque année, dans le monde, 60 milliards d’animaux sont tués pour notre consommation. Soit 280 milliards de kilos, contre 44 milliards en 1950. Une hausse constante, malgré les mises en garde des écologistes. En ligne de mire, des conditions d’élevage industriel très contestées. Parfois sans même nous en rendre compte, nous avons quotidiennement recours à des produits dont les composants sont d’origine animale. Sommes-nous face à une catastrophe écologique pour la planète ? Qu’en est-il du recyclage des déchets issus de l’élevage des animaux ? Paul Sanfourche, journaliste de la rédaction d’Envoyé spécial, a tenté l’expérience de se passer de produits d’origine animale pendant quarante-cinq jours, afin de savoir s’il est vraiment possible de changer de mode de vie. http://mobile.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-30-avril-2015_885093.htmlN'ACHETEZ PAS, ADOPTEZ
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. .LE FOIE-GRAS : LE GOÛT DE LA TORTURE
MALGRÉ LA LOI FRANÇAISE SUR L ÉTOURDISSEMENT DES ANIMAUX A L'ABATTOIR 48 % DES ANIMAUX EN FRANCE SONT TUES SANS ÉTOURDISSEMENT
Propos d'Aymeriyc Caron NO STEAK
Depuis 1964, la loi française oblige à étourdir les animaux de boucherie avant la saignée, et ce pour deux raisons : réduire la douleur de l’animal au moment de la mise à mort, et assurer la sécurité du personnel. Mais au nom de la liberté des cultes, la France comme l’UE accordent une dérogation pour l’abattage rituel, qui peut s’effectuer sans étourdissement. Il en résulte que de nombreux consommateurs mangent sans le savoir de la viande d’animaux tués sans étourdissement. En effet, pour des raisons de rentabilité, de nombreux abattoirs choisissent de ne pas faire de changement de chaîne entre le mode halal et le mode non halal, et suppriment l’étourdissement dans tous les cas. Le nombre d'animaux concernés est impressionnant. L’OABA, dont les enquêteurs travaillent sur les 280 abattoirs français, estime que 48% des animaux abattus en France le sont sans étourdissement. Un chiffre corroboré par un rapport du ministère de l’Agriculture datant de novembre 2011, qui affirme que plus de la moitié des bovins, ovins et caprins tués en France le sont selon un mode d’abattage rituel, halal ou casher, ce qui excède largement les besoins de la population nationale concernée. En effet, la demande en viande halal ou casher « devrait correspondre à environ 10% des battages , mais le volume d’abattage rituel « atteint 40 % des abattages totaux pour les bovins et près de 60 % pour les ovins ». Le « surplus » part donc dans la grande distribution, sans qu’aucun étiquetage ne précise le mode d’abattage particulier. Il alimente aussi certains restaurants....Le consommateur devrait être informé, et un étiquetage « abattu sans étourdissement » devrait figurer sur la viande concernée, non? Rappelons que rien ne justifie dans le Coran que l’animal soit conscient au moment de sa mise à mort. Il doit simplement être vivant pendant l’égorgement. Or l’étourdissement ne provoque pas la mort. Pour finir, l’étourdissement n’est certes pas une garantie de mort tranquille mais lorsqu’il n’est carrément pas pratiqué avant l’égorgement, c’est l’assurance d’une fin de vie douloureuse.
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ÉMISSION SPÉCIALE "LE SCANDALEUX BUSINESS DES TRAFIQUANTS DE CHIENS" DIMANCHE 19 OCTOBRE SUR M6 à 23.00 A NE PAS RATER !!!
C'est un trafic presque aussi juteux que celui de la drogue, il concerne nos animaux de compagnie favoris. Chaque année, plus de 100 000 chiots sont introduits illégalement sur notre territoire. Les profits réalisés sont faramineux : achetés 150 euros au marché noir, les chiens sont revendus dix fois plus cher. Souvent malades ou porteurs de tares génétiques, ces animaux décèdent généralement quelques semaines plus tard, laissant leurs nouveaux maîtres désemparés. Impliquées dans ce trafic, des animaleries chez qui on pense acheter en toute confiance. Certains commerçants ne reculent devant rien : puces arrachées sur les chiots pour que l'on ne puisse pas retracer leur provenance, certificats contrefaits par des vétérinaires véreux, animaux maltraités dans les sous-sols, nous avons pu suivre une enquête de longue haleine et un coup de filet spectaculaire mené conjointement par les services de police et la SPA. Dans les salons animaliers de plus en plus fréquentés, certains éleveurs sans scrupules vendent eux aussi des centaines de chiots à l'origine douteuse. Nous avons remonté leurs filières d'approvisionnement jusque dans les pays de l'Est et découvert les dessous d'un business honteux. Sur Internet et via les réseaux sociaux, d'autres trafiquants alimentent un marché tout aussi illicite : celui des chiens de combats. Entraînements barbares, ventes clandestines : Pitbulls et Rottweilers font leur grand retour dans les cités.
CONFÉRENCE SUR LE VÉGÉTARISME -VÉGÉTALISME VENDREDI 17 OCTOBRE 20h30 A LIMOGES
Venez nombreux à la conférence organisé par le CLAMA le 17 octobre à 20h30 à Limoges, salle JP Timbaud derrière la mairie. Merci !
MANIFESTATION "OUI AU CIRQUE SANS ANIMAUX" MARDI 23 SEPTEMBRE A LIMOGES
Le 23 septembre prochain RENDEZ VOUS A 18h30 devant le cirque PINDER. LA BASTIDE / PARC DES EXPOSITIONS 87000 LIMOGES
A l'appel des associations: CLAMA: http://NOUVEAU MASSACRE DE GLOBICÉPHALES AUX ILES FÉROÉ
Opération Grindstop2014 - 30 Aout 2014 : les 14 activistes de Sea sheperd (dont 8 français) ne sont pas parvenus, malgré leurs efforts, à sauver ces 33 globicéphales tués simplement par "tradition ancestrale". Arrêtés puis relâchés par les autorités danoises, les militants se sont vus confisquer leurs 3 bateaux ....
Qu'est-ce que le "Grind" ? "Massacre de dauphins appelés globicéphales aux îles Féroé. Le grind est issu d’une tradition ancestrale autrefois également pratiquée sur les iles écossaises des Shetlands mais qui ne se maintient aujourd’hui que sur l’archipel féringien, rattaché au Danemark". "Grind" signifie aussi globicéphale en féringien. Un seul et même mot pour définir à la fois le dauphin et sa mise à mort: pour les féringiens, les globicéphales n’existent que pour le grind. Si le massacre des phoques au Canada est le plus grand massacre de mammifères marins au monde, le grind aux iles Féroé est le plus grand massacre de mammifères marins en Europe. Il ne fait l’objet d’aucun commerce et n’a aucune réalité économique. Il est pratiqué uniquement par tradition. "Transmission de doctrines (religieuses, morales, politiques…), de légendes, de faits historiques de génération en génération issues d’un passé parfois immémorial. La tradition est ce qui est transmis". Autrement dit la tradition est ce que l’on fait pour la principale raison que ceux qui nous ont précédé l’ont fait. Il s’agit d’une habitude. Si la tradition est un argument suffisant à lui seul pour justifier le grind, alors nous devrions également admettre certaines pratiques en France ou ailleurs que nous jugeons pourtant moralement inacceptables. Pratiquées pendant des siècles et jugées acceptables par nos aïeux, elles sont désormais jugées inacceptables et ont été (plus ou moins) abolies aujourd’hui. Pour l’essentiel, elles ne sont pourtant que tradition. Quelques exemples: l’excision, la discrimination raciale et sexuelle, la lapidation, l’immolation, la peine de mort, le cannibalisme, l’esclavage… Par ailleurs, en ce qui concerne le grind, les massacres d’aujourd’hui n’ont plus rien de traditionnel: les bateaux à moteur et les jet-skis ont remplacé les barques traditionnelles et les téléphones portables avertissent tous les chasseurs de la ville du passage d’un groupe de dauphins à proximité.
Raconte-moi un Grind... Nous sommes en été (saison la plus meurtrière) et c’est la période de mise bas, des nouveaux nés ont récemment agrandi le groupe et de nombreuses femelles sont encore gestantes. Pour des raisons que les scientifiques ignorent encore, les globicéphales se rapprochent des côtes. Nourriture ? courants marins ? Habitude ancestrale ? Ce qui motive leur comportement reste un mystère. Pas étonnant puisque la quasi-totalité des études scientifiques pratiquées sur l’espèce se font post mortem… Les dauphins arrivent aux abords des iles , ils peuvent venir de n’importe où à 100 miles à la ronde. C’est la fin de journée, probablement un vendredi ou un samedi. Rien à signaler et puis soudain des bruits de moteur…. Les pêcheurs rentrent de leur semaine de pêche. Le groupe de dauphins vient de rencontrer la Faucheuse. Le bruit du moteur est rejoint par un autre, puis un autre… En surface il y’a de plus en plus d’agitation. Les moteurs, c’est plutôt désagréable mais ça n’est rien comparé à cet autre bruit qui vient de commencer. Les pêcheurs ont enclenché leurs sonars. Un mur de son basse fréquence se répand dans l’eau et pour les dauphins, il s’agit d’un mur aussi infranchissable qu’un mur de béton. Et le mur est mouvant, il se rapproche…. Le groupe veut fuir ce bruit récalcitrant, petits et grands suivent la matriarche qui les mène vers des eaux plus calmes, pense t-elle…. En surface, les bateaux avancent vers la plage, précédés des dauphins, encore relativement calmes : ils ne font pour l’instant que s’éloigner d’une nuisance sonore. Mais ces quelques mètres parcourus sont leurs derniers, leur voyage dans la grande bleue s’arrête bientôt. Le sonar des dauphins leur indique soudain un problème : face à eux, la mer touche à sa fin, face à eux, c’est la plage. Derrière eux, le mur avance toujours. Ils comprennent qu’ils sont piégés. Le groupe se met à paniquer. Sur la plage, tout le village les attend, ils sont des centaines, parfois un millier. L’information circule vite et les patrons sont arrangeants, les employés ont le droit de quitter leur travail pour venir participer au grind. Bel acquis salarial. Les dauphins avancent toujours, l’eau est de moins en moins profonde, l’étau se resserre… Les dauphins sont tellement stressés qu’ils se mettent à faire n’importe quoi, ils montent les uns sur les autres, en désespoir de cause, certains essaient de faire marche arrière pour tenter de franchir le mur de son qui les sépare du large : impossible. Des centaines de personnes armés de crochets et de lames acérées se ruent dans l’eau. Les crochets rattachés à des cordes s’enfoncent dans l’évent des dauphins qui sont ainsi tirés hors de l’eau et achevés au couteau sur la plage. Ils se voient mourir les uns les autres, eux qui sont de nature si solidaire sont ici impuissants. Ils ne peuvent rien faire pour les leurs, ni pour eux-mêmes. Les globis ne chantent plus, ils hurlent. Peut être encore plus que toutes les images de grind, leurs cris traduisent la douleur et le stress difficilement concevable de leurs derniers instants. Aux hurlements des dauphins se mêlent les cris de leurs bourreaux, les hommes sont surexcités, souvent alcoolisés et grisés par l’adrénaline que leur procure cette «confrontation avec la nature» comme ils définissent eux-mêmes le grind. Tous les dauphins y passent, mâles, femelles gestantes, bébés… ceux qui tentent de fuir sont rattrapés, il n’y a jamais aucun rescapé. Les lames acérées et les crochets s’enfoncent dans la chair des animaux qui se débattent violement sans jamais pouvoir être en mesure de fuir. La mer devient un gigantesque bain de sang. Les dauphins deviennent l’exutoire de toutes les tensions, le meilleur des punching ball et c’est permis : c’est la tradition. C’est la communion suprême du village, tous unis dans un but commun : vivre intensément la mort des autres. Massacrer des familles entières de dauphins, rapproche ces hommes entre eux (disent-ils). C’est ainsi qu’ils se créent des liens de sang. Quand la dernière caudale a cessé de s’agiter, les dauphins sont alignés méthodiquement sur le bitume et éventrés. Parfois, c’est la surprise et on a deux dauphins pour le prix d’un… Cet ordre apparent contraste avec l’hystérie collective et le climat chaotique qui règne lors de la mise à mort . Les enfants jouent avec ces gros amas de viande et de lard inanimé. Après tout un globicéphale, ça n’est rien d’autre qu’un grind. Le Grind est une tradition passéiste pratiquée avec des moyens modernes dans un monde où les justifications qui l’ont vu naître n’existent plus. Cette habitude reste néanmoins bien ancrée dans le présent des féringiens qui l’inscrivent aussi dans leur avenir puisque le grind est enseigné jusque dans les écoles. Les enfants grandissent dans l’idée que lorsque des dauphins sont tués au cours d’un grind, ils ne font que rencontrer leur destin. Source : Sea sheperdUNE NOUVELLE VIDÉO CHOC SUR LA VIOLENCE DES AFICIONADOS ET CRS A MAUBOURGUET LE 24 AOÛT 2014
DÉRIVES LIBERTICIDES A MAUTBOURGUET
La SPA de Brive apporte son soutien aux militants qui ont manifesté contre la corrida ce 24 août 2014 à Maubourguet. Ces protecteurs des animaux ont protesté pacifiquement contre la torture publique de plusieurs animaux paisibles et sans défense. En réponse à leur compassion, ils ont reçu des coups et insultes d’une violence inouïe de la part des CRS et aficionados… Nous ne pouvons qu’exprimer notre soutien à tous ces militants sous le choc et nos vœux de prompt rétablissement aux blessés.
Rappel sur le déroulement d'un "spectacle" de corrida : Acte I : Le tertio de pique Il s’agit d’un affaiblissement préalable. Cette tâche incombe à deux picadors. Ils entrent alors en piste armés de longues piques, les puyas. Plus ou moins meurtrier, les coups de pique doivent être précis :plantés entre la quatrième et la septième vertèbre dorsale, ils coupent les muscles releveurs et extenseurs du cou, entre les quatrième et sixième vertèbre cervicale, ils sectionnent les ligaments de la nuque. A chaque poussée du taureau, la pique s’enfonce un peu plus, jusqu’à 14 cm. Cela s’appelle « travailler le taureau ». Six à huit fois successivement, la pique fouille, s’enfonce dans le dos de l’animal. Acte II : Le tercio de banderilles Cette étape est généralement présentée comme un simple jeu consistant à planter des accessoires (harpons de 6 cm de long) sur le dos du taureau. Le but inavouable de ce « jeu » est de faire évacuer le sang de l’animal pour l’empêcher d’avoir une hémorragie interne suite au « travail » du picador. On s’assure ainsi que le taureau ne flanchera pas avant la fin du spectacle. Acte III Le tercio de mort Il a lieu dans la grande majorité des corridas : corridas dites « espagnoles ». Les peones (subalternes) font à nouveau exécuter plusieurs passes au taureau. Ils stimulent encore un peu l’animal épuisé. Le matador entre en scène. Le matador attire et dirige les charges du taureau à l’aide de son étoffe rouge, ridiculisant et humiliant un peu plus ce pauvre animal à bout de forces. Il lui fera ensuite baisser « docilement » la tête afin de planter son épée dans un garrot déjà ensanglanté pour sa mise à mort. ... Mais souvent, l’arme est mal plantée. Elle peut sortir par les flancs ou transpercer un poumon. La victime semble alors vomir son sang et meurt asphyxiée par une hémorragie interne. Quand le premier coup d’épée ne tue pas assez vite, un peon se glisse derrière le supplicié et d’un geste vif, retire l’épée. Il la rend alors au matador qui recommencera la mise à mort. Il arrive que les taureaux reçoivent ainsi six à sept coups d’épée, voire plus... Lorsque le taureau a « l’indécence » de ne pas tomber, ce qui arrive environ une fois sur trois, le tueur achève sa triste besogne à l’aide d’une épée spécifique, le descabello, plantée entre les deux cornes, pour lacérer le cerveau...Dans tous les cas, un coup de grâce est donné à la nuque. Un peon s’approchera du taureau à terre et lui plantera un poignard, appelé puntilla, dans la nuque pour sectionner la moelle épinière. Ce geste peut lui aussi en cas d’échec être répété plusieurs fois. Le taureau bougera ses pattes sous la douleur insoutenable, il urinera de frayeur et son corps, luttant contre la mort, sera secoué de spasmes déchirants, puis sombrera peu à peu. Un cas sur trois, après la puntilla, le taureau est toujours vivant. Une musique de cirque accompagne alors les clameurs sordides de ce carnaval dérisoire. Et, tandis qu’une pluie de fleurs honore le matador, un attelage traîne le corps du taureau comme une épave hors de la vue du public... Souvent encore en vie, il sera emmené au toril et agonisera seul… avant de finir à la boucherie. Les valets de piste effacent, au râteau, les traces de sang sur le sable. On peut alors ouvrir la porte du toril… à la victime suivante. Ils seront six à être sacrifiés ce jour là au nom d’une tradition validée par l’indifférence de la société.Source : www.anticorrida.com
IL FAUT QUE CELA CESSE ....
SPOT RADIO 30MILLIONS D'AMIS -VERSION "LES AMANTS"
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MURIEL DOURU, ILLUSTRATRICE NOUS EXPLIQUE POURQUOI ÊTRE VÉGÉTARIEN
Muriel Douru est illustratrice professionnelle, spécialisée dans la création des produits de la mode, de la papeterie, de l’édition et de la déco. D’un tempérament militant, elle aime à défendre les causes qui lui sont chères à travers ses livres pour enfants ou son blog. Végétarienne depuis 14 ans et très sensible à la cause animale, elle a écrit ce post de colère après avoir vu une photo qui l’a profondément choquée. Vous pouvez la retrouver sur son blog Atelier Août à Paris, et sur sa page facebook..
L'EDITO DE BLAKO : SAIT-ON CE QU'EST LA VIANDE ?
Clip représentant le problème de la viande avec humour..
.NUTELLA, HUILE DE PALME ET ORANGS-OUTANS
"Mauvaise pour votre organisme, je suis présente dans certains biscuits, chips, frites, shampoings, carburants... Quand je me cache, on peut me reconnaitre dans les ingrédients grâce à l’appellation huile végétale ou graisse végétale. Les industriels m'aiment car je suis très rentable et suis pour eux une manière d'augmenter leur chiffre d'affaire. Je contribue grandement à la déforestation, donc au réchauffement, mais aussi à l'extinction d'espèces comme l’Orang-outan et aussi certaines populations humaines. Je réponds au doux nom d'huile de palme."
Des solutions peuvent être trouvées pour arrêter le massacre, tout en aidant les paysans indonésiens à nourrir leur famille par d’autres moyens de revenus, et en proposant aux industriels des substituts à l’huile de palme (des études sont en cours en ce sens, avec des algues). Mais notre seul moyen de pression pour forcer les politiques et les groupes industriels à trouver ces solutions est le boycott des produits incriminés. Le Nutella est un gros consommateur d’huile de palme. Il n’est pas le seul produit bien sûr, mais il est sans doute l'un des plus emblématiques. J’adorais le Nutella. J’ai découvert l’histoire des Orangs-outans. Je ne mange plus de Nutella depuis deux mois et je redouble de vigilance en choisissant mes produits au supermarché, en consultant la composition. Je partage cette planète avec tous les êtres vivants qui l’habitent et si je dois me passer de Nutella pour les protéger –et me protéger- c’est un bien petit sacrifice à faire…
En savoir plus: http://www.greenthefilm.com/
CAMPAGNE L214
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LE FILM D'ANIMATION DE GAIA
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CAMPAGNE 30 MILLIONS D'AMIS
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LES ANIMAUX NE SONT PLUS DES MEUBLES
Depuis Napoléon et la création du Code civil, nos chers compagnons étaient considérés comme de simples meubles. Mais attention, des meubles qu'il convenait ni de battre ni d'abandonner, sous peine de prison: le Code pénal, lui, reconnaît les animaux comme des êtres capables de souffrance.[…] Ce statut mixte de l'animal fait depuis longtemps l'objet d'une bataille de la part de ses défenseurs, notamment la Fondation 30 millions d'amis. […] L'amendement vise à modifier le Code civil afin de donner aux bêtes la qualité «d'êtres vivants doués de sensibilité». Mais il reste purement symbolique. En effet, le texte précise que ces êtres vivants restent soumis au «régime juridique des biens corporels». […] Mais à la décharge du législateur, modifier le statut juridique de l'animal n'a rien d'aisé. De nombreuses tentatives dans le passé ont avorté[…]en raison souvent de trop vives tensions entre les défenseurs des animaux d'un côté et les chasseurs, pêcheurs et agriculteurs de l'autre. Les organisations de défense de la chasse, de la pêche et de l'élevage craignent qu'un changement de statut des animaux ne vienne nuire à leurs activités. Idem des laboratoires pharmaceutiques, qui pour certains, utilisent les animaux dans la recherche.
Créer une personnalité juridique spécifique pour l'animal impliquerait en effet de reconsidérer la légalité de ces activités. [1]
Si l'animal n'est pas un meuble, quels sont ses droits ? Par Violaine de Montclos
Scène vécue au zoo du Jardin des Plantes (Paris), devant la cage des orangs-outans. Une femelle se déplace, debout, traînant derrière elle un long tissu blanchâtre à la manière dont nos bébés traînent souvent des morceaux d'étoffe, des "pinpins", des "doudous". Sourires dans le public. Puis la voilà qui escalade les parois de sa cage, introduit le tissu dans le grillage, fait un nœud, tire avec application pour en éprouver la solidité. Un nœud ! Le public s'est figé. Même opération avec l'autre extrémité du tissu, noué bien serré et un peu plus bas. Une surface d'étoffe souple est désormais attachée à la cage : un hamac, dans lequel le grand singe prend place avant de tourner son regard, lentement, vers les hommes qui l'observent. Plus personne, parmi les adultes, les enfants, ne sourit. Cet orang-outan vient de fabriquer un hamac et le rire anthropomorphique a cédé la place au vertige. Comment justifier la place de ce singe, et la nôtre, chacun de part et d'autre de cette paroi grillagée ? Il était si facile, il y a vingt ans à peine, de chasser ce vertige face au monde animal, ce sentiment fugace qui nous a tous saisis, un jour ou l'autre, devant le sommeil peuplé de rêves, les larmes, les pitreries ou le regard d'une bête : son asservissement est-il juste ? Seulement, il y a vingt ans, on croyait encore au "propre de l'homme", à tout ce qui, faisant défaut à l'animal, nous permettait d'occuper sans angoisse une place ontologique à part : au sommet du vivant, radicalement différents, objectivement supérieurs. Or, l'évolution spectaculaire de la science, en particulier - mais pas seulement - au contact des grands singes, met depuis peu ce dogme à rude épreuve, nous dépouillant petit à petit de tous ces attributs dont on croyait que l'espèce humaine avait l'exclusivité. Le rire, le langage, la conscience de soi et de sa finitude, le tabou de l'inceste, la honte, la réconciliation, le sens de la justice et de la réciprocité, mais aussi les luttes de pouvoir, l'intimidation et les règlements de comptes, tout cela fait partie, c'est désormais prouvé, de la vie animale - au moins du destin de nombre de mammifères.
L'anthropocentrisme s'effondre, l'"animal-machine" de Descartes ne convainc plus personne, les digues du propre de l'homme ont sauté et nous laissent, devant la cage de ce zoo urbain, en proie à un vertige que plus rien ne dissipe. Qui est cet animal ? La cause animale sort du ridicule
Réponse, d'après notre Code civil : ce singe ne vaut pas plus, juridiquement, que le hamac qu'il vient de fabriquer. Ce singe est une chaise, une porte, une machine à laver, rangé comme ces objets, dans notre droit français, dans la catégorie des "biens". Pour extraire les animaux de cette catégorie juridique, préalable nécessaire, estiment-ils, à tout débat sur le droit animal, vingt-quatre intellectuels ont signé un manifeste publié, fin octobre, par la Fondation 30 Millions d'amis. Parmi eux, Élisabeth de Fontenay et Boris Cyrulnik, mais aussi Alain Finkielkraut, Michel Onfray, Edgar Morin, Luc Ferry, des juristes, des historiens, des philosophes que leur incontestable stature intellectuelle interdit de traiter avec la commisération réservée d'ordinaire, en France, aux défenseurs de la cause animale, jugés au mieux immatures, au pire politiquement suspects.[…] Incohérence
Car nous sommes, vis-à-vis de ces êtres dont nous avons fait des biens monnayables, englués dans une inconfortable schizophrénie. Un lapin peut être chéri comme compagnon du cercle familial, dégusté en fricassée ou étendu sur une table de vivisection. Il est interdit de sodomiser un animal domestique, comme l'apprit à ses dépens un fonctionnaire français condamné pour sévices sexuels sur son poney en 2005 ; il est permis, pourtant, de le manger. Il est illégal de goûter la chair d'espèces en voie d'extinction. Mais aucune loi ne protège ces dernières d'éventuels assauts sexuels des humains. Que dire, enfin, de ces jugements de divorce qui attribuent sans ambages le chien, le chat ou l'oiseau domestique au membre du couple avec lequel le lien affectif est le plus fort, alors que ce chien, ce chat ou cet oiseau n'a pas plus de valeur, toujours d'après notre Code civil, qu'un écran plat ou qu'une poêle à frire ?
Pour retrouver une cohérence, il faudrait donc réinventer, sinon démanteler, la frontière ontologique qui nous sépare d'eux. Premier obstacle de taille : si les droits de l'homme reposent sur la conviction qu'un homme, quel qu'il soit, en vaut exactement un autre, les droits de l'animal se heurtent à l'hétérogénéité évidente de l'animalité. "Le règne animal, cela n'existe pas, s'agace l'historien Damien Baldin. Il faudrait s'interdire d'employer ce terme, animal, qui ne recouvre aucune réalité biologique, sociale ou historique. Qu'ont en commun le plancton, le moustique, le cheval ?" […]
Pas de viande, s'il vous plaît. Car l'un des grands enjeux du débat est là. Si les animaux ne sont plus des biens, osera-t-on encore déguster leur chair ? Et si oui, jusqu'à quel point notre plaisir d'homme justifie-t-il leurs souffrances de bêtes ? Choqués par les scandales agroalimentaires, marqués par des confessions de végétariens moins austères que ne l'étaient leurs aînés - Faut-il manger les animaux ? (L'Olivier) de Jonathan Safran Foer, aux États-Unis, No steak (Fayard) d'Aymeric Caron, en France -, les Occidentaux se détournent, lentement mais de façon significative, de la chair animale : partout, dans le monde développé, la consommation de viande baisse. Loin des yeux
En diffusant un simple petit film sur les conditions de gavage imposées par une maison de foie gras fournissant les tables étoilées, l'association antispéciste L214 vient de convaincre Joël Robuchon et le chef britannique Gordon Ramsay de mettre fin à leurs commandes chez ce producteur. Les images, éprouvantes, montraient des volatiles sanguinolents, souffrant, cherchant l'air entre deux gavages mécaniques. "La difficulté est de donner à voir cette vérité, explique Brigitte Gothière, porte-parole de l'association. Les abattoirs, les élevages industriels sont impossibles à pénétrer. Ceux qui nous critiquent en appellent à nos traditions, au savoir-faire de nos fermiers, à un compagnonnage entre éleveurs et bêtes qui n'a rien à voir avec la réalité actuelle de l'industrie agroalimentaire."
Dans son Histoire des animaux domestiques (Seuil), Damien Baldin démontre précisément combien l'amour des animaux, leur acceptation dans le cercle familial, le souci de leur protection sont allés, au XIXe et au XXe siècle, de pair avec l'essor, à la frontière des villes, des fourrières et des abattoirs. "Il y a les bêtes élues du cercle familial et celles, loin des yeux, dont nous ne voulons pas voir le sang, les souffrances", dit-il. Il y a, au zoo du Jardin des plantes, un grand singe enfermé qui de ses longs doigts fait des nœuds, comme vous, comme moi. A-t-il des droits ? [2]
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[1]http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/04/15/01016-20140415ARTFIG00355-les-animaux-ne-sont-plus-des-meubles.php
[2]http://www.lepoint.fr/societe/si-l-animal-n-est-pas-un-meuble-quels-sont-ses-droits-15-04-2014-1813325_23.php
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ÉLEVAGES INTENSIFS DE COCHONS = CRUAUTÉ PRÉFÉREZ LES ÉLEVAGES RESPECTUEUX AVEC LE LABEL BIO
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EN FRANCE, UNE PETITION RECUEILLE 100 000 SIGNATURES EN QUINZE JOURS
Une enquête remontant la filière chevaline jusqu'en Amérique du Nord et du Sud, montrant de sérieuses maltraitances et négligences sur les chevaux, a provoqué de vives réactions en France et dans d'autres pays concernés par la vente de viande chevaline issue de ces régions. Les enseignes COOP et Deen aux Pays-Bas ainsi que les supermarchés suisses Denner et Spar ont annoncé la suspension de leurs approvisionnements en viande chevaline en provenance du Canada, du Mexique, de l'Argentine ou de l'Uruguay, pays couverts par l'enquête d'une coalition internationale d'associations de protection animale, dont L214 fait partie. Lidl Belgique a quant à lui réaffirmé son choix de ne pas vendre de viande chevaline. En France, plus de 100 000 signatures ont été recueillies via la plateforme Change.org depuis la révélation de l'enquête le 13 mars dernier. Les signataires réclament aux enseignes françaises de la grande distribution de cesser leurs approvisionnement en viande chevaline issue des Amériques. Pour l'heure, aucun supermarché français n'a fait de déclaration. L214 leur remettra officiellement les signatures au cours du mois d'avril. Chevaux émaciés, malades ou blessés L'enquête, menée pendant deux ans par L214 (France), la Tierschutzbund Zürich (Suisse), Animals Angels (USA), Eyes on Animals (Pays-Bas) et GAIA (Belgique), montre les conditions de transport et d'abattage des chevaux issus des Etats-Unis, du Canada, du Mexique, d'Argentine ou d'Uruguay, principaux producteurs mondiaux de viande chevaline. Les images révèlent des animaux aux plaies ouvertes, aux yeux crevés, aux membres cassés et laissés sans soin ; dans les centres de rassemblement, des animaux morts, parfois en état de décomposition. Les abattoirs sont parfois distant de 3000 kilomètres. Le transport des chevaux se fait dans des véhicules dangereux pour les animaux, interdits en Europe. Les chevaux n'y reçoivent ni abreuvement ni nourriture. L'enquête met en évidence un sérieux défaut de traçabilité, relié à un risque de commercialisation de viande contaminée à la phénylbutazone, une substance fréquemment inoculée aux chevaux mais rendant la viande impropre à la consommation du fait d'un danger de troubles sanguins potentiellement fatals chez l'humain. La consommation de chevaux en Amérique étant quasi-nulle, la plupart des chevaux abattus sont destinés aux marchés internationaux, la France comptant parmi les principaux clients.
Agissons pour stopper le calvaire des chevaux en signant la pétition : https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/stoppons-le-calvaire-des-chevaux-en-am%C3%A9riqueREPORTAGE 30 MILLIONS D'AMIS SUR LE TRAFIC DE CHIENS EN THAILANDE LE 6 AVRIL à 12H50 SUR FRANCE3
[Ne pas réagir face à l'horreur, c'est une réaction. Ne pas regarder la réalité en face, c'est une réaction. Nous sommes tout autant responsables de ce que nous faisons pas.]
L’équipe de 30 Millions d’Amis s’est rendue en Thaïlande, à Tharae, sur la piste des trafiquants d’animaux. Dans ce pays d’Asie du Sud-Est, où les droits des animaux sont régulièrement bafoués, les chiens sont une véritable marchandise au marché noir. Viande et peaux canines sont très prisées par les populations, et leur commerce - avec des pays proches comme le Vietnam, la Chine et le Laos - fait l’objet d’un véritable trafic. Achetés pour une dizaine d’euros ou volés, les animaux sont transportés et abattus sommairement dans d’immenses souffrances avant d’être dépecés, parfois encore agonisant, pour finir dans les assiettes ou pour recouvrir de leur peau des gants de golf et des chapeaux. Cet ignoble trafic fait chaque année des milliers de victimes. Les autorités thaïlandaises, qui ont longtemps fermé les yeux sur cette véritable boucherie, sont aujourd’hui conscientes de l’ampleur du drame. 30 Millions d’Amis a pu ainsi rencontrer Lamai Sakonpitak, un lieutenant de police particulièrement sensible au sort de ces animaux, membre de l’unité spéciale qui lutte contre ce trafic. Il est aidé dans ses investigations par John Dalley, un Américain qui a élu domicile dans ce pays pour aider les animaux rescapés. Objectif : repérer les abattoirs clandestins, arrêter les trafiquants et sauver le maximum de chiens de l’horreur. Le 26 mars 2014, l’AFP rapportait la découverte de centaines de peaux de chiens dans la forêt de Sakon Nakhon, au Nord-Est du pays. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui lutte pour la protection des animaux par-delà des frontières, a souhaité soutenir SoiDog à hauteur de 5 000 euros. Cette aide financière va permettre de participer à la construction de 10 refuges supplémentaires pouvant accueillir en tout 5 000 chiens. Un reportage inédit à découvrir dimanche 6 avril, à 12h50 sur France 3.
Source et extrait du reportage : http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/actualites/detail/article/7343-30-millions-damis-denonce-lhorreur-des-chiens-martyrs-en-thailande-video.html Lien vers Soidog :http://www.soidog.org/fr/trafic-chien-viande/Extrait du site Soidog :
Les conditions dans lesquelles les chiens sont transportés et massacrés sont inhumaines et beaucoup meurent d’étouffement bien avant d’être arrivés dans les pays frontaliers. Au final, ce sont peut-être eux les plus chanceux… Ceux qui sont encore vivants sont tués et torturés de manière totalement horrible pendant des heures avant d’être dépecés vivants. La raison de cette pratique? Les gens pensent que la douleur rendra la viande de chien plus tendre. [grâce à l’adrénaline que le chien secrétera en souffrant atrocement]
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MUNICIPALES 2014: CE QUE PEUT VRAIMENT FAIRE VOTRE MAIRE
Les conseils municipaux seront élus les 23 et 30 mars 2014. 30millionsdamis.fr fait le point sur les prérogatives du maire dans le domaine de la protection animale. Chien errant, chat libre, cheval sur la voie publique, trottoirs recouverts de déjections, financement de la fourrière locale… Les missions de la municipalité recouvrent des réalités très diverses dès lors que l’on parle d’animaux, domestiques ou sauvages. Ce sont également les édiles qui définissent la place qu’ils accorderont à l’animal dans leur cité. Loin de ne concerner que les propriétaires des animaux ou les amoureux de la faune sauvage, leurs décisions concernent tous les habitants puisque d’elles dépend le « vivre-ensemble ». A une écrasante majorité (94,9 %), les internautes qui se sont exprimés à travers un sondage lancé sur 30millionsdamis.fr, considèrent que la position de leur candidat sur les thématiques de l’animal influence leur choix. Ordre, sûreté et salubrité publique Dans sa commune, le maire dispose d’un pouvoir de police en matière de divagation des animaux selon le Code rural et le Code général des collectivités territoriales. Lui incombent donc la prise en charge des animaux errants et leur gestion. En général, les municipalités passent des conventions avec des associations qui s’engagent à s’occuper des animaux qui n’ont pas de propriétaires, à l’instar des chats libres ou à les prendre en charge en attendant leur adoption. C’est l’édile qui définit aussi la politique de lutte contre la prolifération d’animaux considérés comme nuisibles, comme les pigeons avec, comme option, la stérilisation. En tant que garant de l’ordre, de la sûreté et de la salubrité publique, c’est également au maire de proposer, notamment, l’installation de bacs de propreté, de sacs à déjections et de réserver aux animaux de compagnie des endroits dédiés, comme une portion de plage ou un parc canin. En cas d’urgence, le maire peut prendre un arrêté administratif qui lui permet de saisir un animal sans attendre l’intervention de la préfecture. Ces mesures sont prises à titre provisoire. Attention cependant : le maire peut agir pour faire cesser des nuisances qui pourraient résulter de mauvaises conditions de détention d’animaux (nuisances sonores, odeurs pestilentielles…). Ces pouvoirs sont limités aux questions de salubrité ; il ne peut donc pas ordonner de mesures motivées par un seul souci de protection des animaux (article L. 124-16 du Code Rural, NDLR). A savoir : l’interdiction de certaines attractions sur l’espace public - comme les cirques avec animaux sauvages - relève des prérogatives de la mairie. Ainsi, les municipalités de Bagnolet (93), Montreuil (93) ou encore Creil (60) ont interdit les cirques avec animaux sur leur commune (liste complète disponible sur le site de Code Animal). En revanche, ce sont les services de la préfecture qui contrôlent ces structures itinérantes, et qui sont donc compétentes pour relever les éventuelles infractions. Nombreux moyens d’action Comme dans les domaines de l’environnement, la politique en faveur de l’intégration de l’animal dans la ville est définie par l’équipe municipale. Lors des élections, certains candidats font des propositions en ce sens et leur programme témoigne - ou non - d’une volonté d’amélioration des conditions de vie des animaux : en diffusant des informations sur la réglementation et les moyens concrets de protéger les animaux, en faisant connaître les associations de protection animale, en finançant des fermes pédagogiques qui sensibilisent les plus jeunes, en organisant des cours d’éducation canine, en veillant à la préservation de la biodiversité sur son territoire… Les moyens d’action sont nombreux ! Tous les ans à l’automne, la Fondation 30 Millions d’Amis récompense, par l’octroi de son Ruban d’Honneur, une ville qui s’est illustrée dans la protection des animaux et dans la valorisation de ces derniers dans l’espace urbain. Yerres (91), Avignon (84), Dinard (35) ou encore Fontenay-sous-Bois (93) ont été récompensés. Toutes les municipalités qui ont pris des initiatives innovantes en faveur de la cause animale qui rendent leur ville plus accueillante pour nos 30 Millions d'Amis peuvent adresser leurs dossiers de candidature à : Fondation 30 Millions d'Amis - Ruban d'Honneur 2014 / 75402 Paris Cedex 08. Source : http://www.30millionsdamis.frDIMINUER SA CONSOMMATION DE VIANDE, C'EST LUTTER TOUS LES JOURS CONTRE LA FAIM DANS LE MONDE
16 kg de céréales sont nécessaires à la production d'un seul kg de viande Combien de personnes nourrit-on avec 1 kg de viande et pendant combien de temps ? Combien de personnes nourrit-on avec 16 kg de céréales et pendant combien de temps ? Imaginons 5 steaks de 200 grammes et 16 boites de riz d'un kg chacune... Pourquoi encore aujourd’hui 840 millions de personnes meurent de faim, alors que nous produisons assez de nourriture pour alimenter 12 milliards d’être humains et que nous ne sommes que 6 milliards ? Parce que nous utilisons beaucoup trop de terres agricoles pour cultiver des céréales qui nourrissent le bétail, qui finira en morceau de viande sur nos étals, à défaut de cultiver pour une alimentation humaine. Comme l'atteste un récent rapport de Compassion in World Farming, "les cultures qui pourraient être utilisées pour nourrir les affamés sont utilisés à la place pour engraisser les animaux élevés pour produire de la nourriture". Si nous n'inversons pas la tendance, de part notre consommation de viande, la famine continuera à torturer et à tuer des centaines de millions de personnes à travers le monde. En achetant trop de viande, nous entretenons ce cycle de production inacceptable face à la famine dans le monde.
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Source : http://www.colibris-lemouvement.org/changer/se-nourrir/manger-plus-vegetarien
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ACTION DEVANT LE SALON DE L'AGRICULTURE (22.02.2014)
LA FOURRURE FAIT SON RETOUR SUR LES PODIUMS LES DÉFENSEURS DES ANIMAUX SONT EN COLÈRE
"Quelque 70% des designers auraient utilisé de la fourrure dans leurs collections d'hiver l'an dernier… De retour en force sur les podiums des grandes capitales de la mode, la fourrure alimente une industrie florissante en Europe du Nord au grand dam des ONG inquiètes pour le bien-être animal. Peaux de vison et de renard sont omniprésentes dans les défilés de mode. Selon le site fashionista.com, 70% des designers en ont utilisé dans leurs collections d'hiver l'an dernier, tendance qui semble se confirmer aux fashion weeks cette année. En dix ans, la production mondiale de vison a doublé pour atteindre 66 millions de peaux l'an dernier, selon la maison d'enchères finlandaise Saga Furs. La fourrure a dépoussiéré son image Grâce à des innovations techniques et au marketing, la fourrure a dépoussiéré son image. Exit le long manteau brun pour vieilles dames nanties, l'heure est aux garnitures vestimentaires - cols, capuches, ceintures... - à poils branchées. En Russie et en Chine, principaux foyers de croissance, elle est devenue un signe extérieur de richesse comme la grosse berline allemande et la maroquinerie de marque. Malgré la montée des producteurs chinois, l'Europe reste le premier producteur, Danemark en tête: les 1.400 élevages danois ont exporté pour 13 milliards de couronnes (1,7 milliard d'euros) de peaux de vison l'an dernier, ce qui en fait son principal produit d'exportation vers la Chine où les peaux sont travaillées et, pour une partie d'entre elles, commercialisées. Des labels garantissant le bien-être animal Soumise aux recommandations du Conseil de l'Europe qui fixent notamment la superficie minimale des cages à 0,8 m2 pour le renard et 0,255 m2 pour le vison, l'industrie a créé des labels censés garantir l'origine des animaux et leur bien-être. Une initiative perçue comme une vaine tentative d'«écoblanchiment» aux yeux de l'association autrichienne Vier Pfoten (Quatre Pattes) qui vient de diffuser des images tournées selon elle dans un élevage de Finlande, pays qui détient la palme européenne de la peau de renard. Cet élevage a beau se prévaloir du label «Saga Furs», censé être synonyme de «pratiques responsables», les conditions y relèvent de la «torture» aux yeux de l'association. Interdiction d'élevage d'animaux de fourrure Les opposants à la fourrure ne désarment pas. Leurs actions peuvent prendre un tour violent comme en Suède où les élevages sont la cible de raids et les exploitants parfois physiquement agressés. Plus pacifiquement, certains pays choisissent d'interdire l'élevage d'animaux de fourrure. C'est le cas des Pays-Bas, troisième producteur mondial de vison, qui bannira totalement cette pratique. Enfin, à compter de 2024. Acteur aussi significatif avec respectivement 1 et 4% de la production de peau de vison et de renard, la Norvège s'est donné jusqu'à la fin 2014 pour réfléchir au démantèlement contrôlé de son industrie ou à son développement durable."J.M. avec AFP
Source : http://www.20minutes.fr
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LE VISAGE DE LA VIANDE
"La viande doit redevenir un plat spécial". Condition animale, environnement, santé : les raisons sont nombreuses pour diminuer sa consommation de viande...Commençons par regarder en face le visage de la viande avec cet article de Peta.
Poules, cochons, vaches, poissons et tous les autres animaux d'élevage sont des individus qui ressentent non seulement la douleur, mais aussi la joie, la peine, la peur, l'amour et la solitude, tout comme les chiens, les chats et les humains. Ils sont faits de chair et de sang et ont une vie sociale et psychologique, comme les humains. Plus d'un milliard d'animaux sont tués chaque année dans les abattoirs français. Tous les jours, ce sont des scènes d'épouvante. Au cours de sa vie, on estime qu'un Français est responsable de la mort d'environ 1 500 animaux (bien plus si on disposait de chiffres sur les animaux morts en dehors des abattoirs, comme les poissons, les poussins mâles ou encore les animaux morts pendant l'élevage et le transport).
Le calvaire des vaches laitières: Les petites exploitations familiales ont été en grande partie supplantées par de véritables usines où les vaches, parquées dans d'énormes hangars, sont traitées comme de simples machines à lait. Les vaches produisent du lait pour la même raison que les femmes : pour nourrir leur petit, avec qui elles ont un lien très fort. Mais un à trois jours après sa naissance, celui-ci leur est arraché, ce qui les plonge dans un profond désarroi. Trois mois plus tard, alors qu'elles sont encore en lactation, elles sont à nouveau inséminées et devront bientôt revivre ce scénario traumatisant. Alimentées à base de concentrés protéinés pour augmenter la production, 25 % des vaches développent un excès d'acide urique et deviennent boiteuses. Un tiers souffre de mastites (inflammations des mamelles) dues à la surproduction de lait. Rapidement épuisées par un tel traitement, les vaches laitières sont tuées vers l'âge de cinq ans, alors qu'elles pourraient atteindre une vingtaine d'années. Elles sont souvent pleines quand elles sont abattues. La viande obtenue est transformée en steaks hachés. Que deviennent les veaux? En France, deux millions de veaux sont élevés dans des boxes de contention individuels. Privés de leur mère, de contacts avec leurs congénères, de paille sur laquelle se coucher, d'herbe à manger et même du moindre exercice, les veaux sont tellement à l'étroit qu'ils ne peuvent plus se retourner dès qu'ils atteignent deux semaines. Ces boxes seront interdits en Europe à partir de 2007, mais les conditions d'élevage des veaux resteront insupportables. Anémiés par une alimentation déficiente en fer (pour conserver leur chair bien blanche) et en fibres alimentaires, ils souffrent de diarrhées et de pneumonies et sont maintenus en vie au moyen de tranquillisants et d'antibiotiques. Au bout de cinq ou six mois sans mouvement et sans lumière, ils voient le jour pour la première fois en partant à l'abattoir. Pour les poules : l'enfer En France, plus de 50 millions de poules pondeuses sont élevées en batteries, dans des cages si étroites (l'équivalent d'une page A4) qu'elles ne peuvent même pas étendre leurs ailes. Quant aux 750 millions de poulets de chair abattus chaque année en France, ils passent leur triste existence dans des hangars insalubres et sans fenêtres où ils développent ulcères et brûlures aux pattes. Ils disposent d'encore moins d'espace que les poules en batterie. Environ 35 millions meurent en cours d'élevage. Le stress étant générateur d'agressivité, les éleveurs tranchent le bec des poussins quelques heures seulement après leur éclosion à l'aide d'une lame chauffée à blanc pour éviter le picage. Le débecquage est une pratique si douloureuse que de nombreux poussins meurent immédiatement de crise cardiaque ou se laissent mourir de faim par la suite plutôt que de picorer. Les manipulations génétiques permettent d'obtenir une croissance foudroyante, mais certains organes ne se développent pas aussi vite que le reste, ce qui provoque des problèmes cardiaques et pulmonaires. Incapables de supporter un corps aussi disproportionné, les os des pattes se brisent et se déforment. Au moment de partir pour l'abattoir, beaucoup de poules sont de véritables infirmes. C'est avant même l'éclosion de l'œuf que le lien entre la poule et son poussin s'établit : la mère module des sons apaisants pour répondre aux pépiements du bébé dans l'œuf. Que deviennent les 50 % de poussins mâles issus des variétés de pondeuses, qui ne pondront bien sûr pas d'œufs et ne grossiront jamais assez pour être rentables ? Dans le meilleur des cas, ils sont gazés, mais comme ce procédé revient trop cher, ils sont souvent broyés vivants. Dans les petites exploitations, ils sont jetés dans des sacs où ils meurent asphyxies ou écrasés par un bulldozer. Et les cochons? Les dents des porcelets sont sectionnées à la pince dans les élevages industriels. Coupées au niveau de la pulpe, elles éclatent jusqu'à la racine, ce qui provoque des infections à répétition qui sont une source de souffrance permanente. Viennent ensuite coupe de la queue et castration, toujours sans anesthésie. La castration nécessite une incision profonde car les testicules ne sont pas apparents. Très douloureuse, cette opération a été interdite au Royaume-Uni, par exemple. Mais elle est toujours pratiquée en France. Quant aux truies, beaucoup sont enfermées pendant la gestation dans des stalles où elles ne peuvent pas bouger. Leur détresse et leur souffrance y sont intenses. Certaines perdent connaissance en tentant de s'enfuir. L'accouchement se fait dans des cages plus petites encore, pour empêcher les truies d'écraser les porcelets en se couchant. Séparés de leur mère par une grille de métal même pendant l'allaitement, les petits leur sont définitivement arrachés au bout de trois ou quatre semaines. Ces stalles sont si cruelles qu'elles sont désormais interdites dans certains pays, notamment au Royaume-Uni. Mais il faudra attendre 2013 pour la France, et l'interdiction ne concernera que les truies en gestation. À cause de l'accumulation de saleté, d'excréments et d'urine, 75 % des animaux souffrent de pneumonie et plus de 25 % d'une forme de gale qui peut être mortelle. Les médicaments et les manipulations génétiques provoquent artificiellement une croissance si rapide que les animaux peuvent parfois à peine marcher. Chaque année, des centaines de milliers de cochons arrivent paralysés à l'abattoir. Les cochons sont des animaux très propres. S'ils se roulent dans la boue, c'est surtout pour se rafraîchir et se débarrasser des mouches. Ils sont plus intelligents que les chiens et recherchent tout autant la compagnie.Les poissons aussi Conseiller du gouvernement britannique sur les questions de bien-être animal, le Dr Donald Bloom affirme : « Tant au point de vue anatomique que physiologique et biologique, le système sensoriel des poissons est quasiment identique à celui des oiseaux et des mammifères ». Les poissons vivent un enfer quand ils sont pêchés. Après des heures passées dans des filets, écorchés et à moitié asphyxiés, ils doivent subir la décompression de la remontée forcée. Leur vessie natatoire éclate, les yeux jaillissent hors de leurs orbites, œsophage et estomac sont recrachés par la bouche. Les poissons non désirés, qui représentent parfois la majorité de la prise, sont rejetés par dessus bord à la fourche. La pêche de loisir est également loin d'être sans douleur : le palais ou l'estomac du poisson dans lequel s'ancre l'hameçon est tout aussi sensible que le nôtre, et le poisson qui étouffe à l'air libre met parfois plus d'une heure à mourir.
Transports Chaque année, la France exporte ou importe six millions d'animaux vivants qui sont transportés dans des conditions effroyables. Ils voyagent à travers l'Europe 40 à 50 heures d'affilée sans eau et sans nourriture, dans une odeur d'urine et d'excréments épouvantable. Certains sont écorchés ou ont les pattes cassées. D'autres meurent de suffocation ou de crise cardiaque. Source : http://www.petafrance.com/MALTRAITANCE : L'AFFAIRE CARAMEL
A Brissac-Quincé (Maine-et-Loire), un homme a capturé un chat avant de l’asperger de déboucheur pour canalisations. La Fondation 30 Millions d’Amis, partie civile dans cette affaire, juge « bien faibles » les réquisitions du procureur à l’encontre de l’auteur présumé des faits. Verdict le 4 février 2014.
L’affaire a été étudiée le 14 janvier dernier par le tribunal correctionnel d’Angers, en l’absence du restaurateur, jugé pour sévices graves commis envers un animal domestique. Quatre mois de prison avec sursis et une interdiction de détenir un animal durant trois à cinq ans ont été requis à l'encontre du prévenu par le procureur de la République. Des réquisitions « bien faibles » pour la Fondation 30 Millions d’Amis, au regard de la souffrance endurée par l’animal, alors que le Code pénal prévoit une peine plus lourde pour ce type de délit (jusqu’à deux ans de prison ferme et 30 000 euros d’amende, NDLR). Piégé, retenu en captivité et torturé. C’est le calvaire subi à l’automne 2013 par un chat de Brissac-Quincé (49), surnommé Caramel en raison de son pelage roux. Il n’est pas loin de midi lorsque ce samedi 19 octobre, Jimmy, serveur dans une pizzeria locale, entend son patron visiblement excédé répéter avec obsession : « Le chat roux, je vais bien finir par l’attraper ». Pour arriver à ses fins, le restaurateur installe dans la cour à l’arrière de l’établissement une cage avec une trappe et un morceau de viande en guise d’appât. Le félin y restera prisonnier plusieurs jours sans que ne lui soit jamais servi ni eau ni nourriture. Pire, l’animal sera aspergé avec du déboucheur pour canalisations, ou soude caustique. Prévenus par les employés de l’établissement, les gendarmes de la commune interviennent. Le félin est aussitôt examiné par un vétérinaire. Le diagnostic est sans appel. « Le chat était irrécupérable. Il souffrait énormément. Il n’y avait rien à faire pour lui. Le vétérinaire a donc pris la décision de l’euthanasier » raconte Michel Bernardin, le président de la SPA autonome du Maine-et-Loire. Selon le quotidien régional Le Courrier de l’ouest du 26/10/13, le restaurateur aurait reconnu les faits. « J’ai craqué, j’ai pété les plombs tellement j’en avais marre d’avoir des chats errants qui importunent ma clientèle » expliquait-il.
Le verdict sera connu le 4 février prochain.
Source : http://www.30millionsdamis.fr/
VERDICT DECEVANT : 4 MOIS AVEC SURSIS
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SAMEDI 14 JANVIER 2014 : JOURNEE SANS FOURRURE
Comme chaque année, la « Journée Sans Fourrure » tombe le premier samedi des soldes d’hiver, jour où les ventes de prêt-à-porter atteignent leur maximum. L'occasion pour nous de faire un petit point sur la situation...
Plus de 60 millions d’animaux sont tués chaque année pour leur fourrure. Bien que de nombreuses investigations menées à travers le monde révèlent les pires horreurs pour les animaux à fourrure, l’industrie de la fourrure attache une attention toute particulière à nier la réalité. Dans les élevages, les animaux sont confinés dans des cages grillagées et minuscules. Ils y subissent des souffrances tant physiques que psychologiques avant de mourir gazés, électrocutés ou même dépecés vivants ! Quant aux animaux capturés dans la nature, ils agonisent des heures, voire des jours dans des pièges. La cible préférée de l’industrie de la fourrure est aujourd’hui la clientèle jeune et peu informée de la souffrance des animaux due à cette industrie. La fourrure se retrouve ainsi principalement sur les cols et accessoires bons marchés. Même si de nombreuses marques de prêt-à-porter et de stylistes ont cessé d’utiliser la fourrure animale, certains continuent d’en banaliser le port sous la pression de l’industrie de la fourrure. L’industrie de la fourrure a beaucoup de moyens financiers (15 milliards de chiffre d’affaire dans le monde en 2011), mais nous comptons sur chaque personne opposée à la souffrance animale pour agir contre l’exploitation des animaux à fourrure !
Source: http://www.fourrure-torture.com/
Cette journée est l'occasion pour chacun d'entre nous d'agir à son échelle. Le site http://www.fourrure-torture.com/ propose dans sa rubrique "Agissons" des moyens d'actions essentiels: -privilégier les enseignes anti-fourrure afin d' "acheter éthique" (vous trouverez la liste sur leur site) -signer les pétitions anti-fourrure -informer vos proches de l'ignominie de la fourrure -ATTENTION, ILS VENDENT DES ARTICLES COMPOSÉS DE VRAIE FOURRURE : 123 - La Halle - Kookai - Leclerc- Bel Air- Le Comptoir des Cotonniers - Gérard Darel - Un jour ailleurs - Armand Thierry - Celio - Damart - Father and son - Sud Express- Sinequanone - EurodifMerci !
.UNE CONSCIENCE POUR NOEL : LA VERITE SUR LE GAVAGE
La production de foie gras implique la naissance de 82 millions de canetons par an et 700 000 oisons. Par définition du foie gras, le gavage est obligatoire (art. L. 654-27-1 du code rural).
Les canetons ou oisons naissent dans un couvoir : les œufs sont placés sur des chariots dans de grandes armoires à incubation.
Chez les canards, seuls les mâles sont gavés, l’utilisation des femelles est interdite. Le foie des femelles est trop nervé. Les oisillons sont donc triés par sexe dès leur sortie de l'œuf. Il existe deux techniques pour le faire, soit par autosexage (pour certaines souches, la sélection génétique permet de différencier mâles et femelles par une tâche noire sur la tête des animaux), soit par retournement du cloaque.
Les femelles mulardes sont généralement éliminées vivantes (par broyage) après leur naissance.
À un jour, les canetons sont transportés dans un élevage qui les mènera jusqu’à la phase de gavage à l’âge de 80 jours environ.
Le gavage consiste à administrer de force à l’aide d’un tuyau enfoncé jusqu'au jabot de l’animal des aliments en grande quantité, très énergétiques et déséquilibrés. Cette opération prend 45 à 60 secondes avec la méthode artisanale. Elle ne prend que 2 à 3 secondes avec la méthode industrielles (largement prédominante) de gavage à la pompe hydraulique ou pneumatique.
Les oiseaux sont gavés deux fois par jour.
En France, 75% des canards sont enfermés dans des cages de batterie où ils ne peuvent ni se lever, ni se retourner, ni étendre leurs ailes.
La recommandation de 1999 interdit l'usage des cages individuelles (la France n'applique pas cette recommandation…) Comme alternative à la cage individuelle, il existe la cage collective mais elle n'est pas conforme aux termes de la recommandation.
D'autres sont enfermés dans des parcs, utilisés pour les oies également.
Suite au choc du gavage, l’animal est pris de diarrhées et de halètements.
Le fonctionnement du foie est perturbé, l'animal a du mal à réguler la température de son corps, il développe une maladie appelée stéatose hépatique. En outre, les dimensions de son foie hypertrophié qui atteindra presque 10 fois son volume normal, rendent sa respiration difficile, et ses déplacements pénibles. Les sacs pulmonaires sont compressés, le centre de gravité de l’animal est déplacé.
En période de gavage, les canards sont enfermés sur des sols durs (grillage, caillebotis…), ils développent des infections aux pattes appelées dermatites.
Outre la longue liste des maladies, troubles et le malaise général des animaux gavés et encagés, les statistiques de mortalité trahissent l'état de santé des animaux suralimentés. Le rapport de 1998 du Comité Scientifique vétérinaire mandaté par la commission européenne mentionne même des taux de 10 à 20 fois plus élevés en gavage qu'en élevage.
Au bout d'une douzaine de jours de gavage, les oiseaux sont alors emmenés à l'abattoir dans des caisses où ils sont entassés.
Ils sont étourdis par électronarcose puis saignés. Il arrive fréquemment que les oiseaux se réveillent avant ou en cours de saignée.
Ils sont ensuite plumés, éventrés, vidés, leur foie est prélevé est conditionné pour être consommable.
Source: http://www.stopgavage.com/gavageSinon, on peut aussi décider de ne pas en manger, ni d'en acheter.
J'AIME LES ANIMAUX, JE NE PORTE PAS DE FOURRURE !
Avec l'hiver, les cols, capuches et autres accessoires à fourrure refont leur apparition. Et souvent, ces poils que le consommateur croit synthétiques viennent d'animaux élevés et dépecés dans des conditions plus que cruelles.
Aux oubliettes les fourrures "mémères"démodées et inabordables: les peaux d’animaux (dont le gros du marché porte sur les canidés) se sont démocratisées pour couvrir cols et capuches de parkas, boots et bottes, chapkas et cache-oreilles, gants et manchons, gilets sans manche, porte-clés, sacs à main et pochettes.... Ces tendances de mode sont adoptées par toute une nouvelle génération suivie de près par les plus anciens.
Ne pas porter, acheter ou offrir de la fourrure, est le geste que devrait effectuer chaque consommateur opposé au massacre et à la souffrance des animaux.
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