REVUE DE PRESSE

Le refuge de Brive à l'honneur dans ANIMAUXBONHEUR #19 Hiver 2019

 

 

Texas à la une de la Montagne Brive ! Février 2015

Voici l'article : actutexas
En France, plus de 34.000 animaux ont pu être adoptés en 2014. C’est près de 5.000 animaux de plus qu’en 2013 ! Qu’en est-il en Limousin ?
Si au niveau national, le nombre d’adoptions d’animaux de la SPA a considérablement augmenté l’an passé, la situation est plus nuancée dans les refuges du Limousin. Panorama. En Haute-Vienne. La situation est nettement moins tendue au refuge de la Haute-Vienne, même si bien sûr il y a toujours trop d’animaux en attente d’un foyer. « Nous n’avons pas constaté de pics d’abandons ou d’adoptions ces derniers temps », explique Marie-Christine Laroudie, la directrice. « En revanche, les phénomènes de maltraitance sont en augmentation. » À noter que la SPA 87 devrait bientôt récupérer de nombreux chats suite à une décision de justice concernant un Limougeaud qui les détient dans une ancienne boucherie rue Aristide-Briand. En Corrèze. A la SPA de Chameyrat en Corrèze, la tendance suit celle de la France dont les adoptions ont augmenté de 40 %. En deux mois, une centaine de chats et de chiens ont trouvé une famille dont certains étaient en foyer depuis plus de trois ans. Un résultat issu d’une communication plus importante et d’une meilleure gestion du refuge. Cependant, il en rentre tout autant. En parallèle, le nombre d’abandons a diminué du fait de la responsabilisation des familles et des meilleures conditions pour mieux identifier les animaux grâce aux puces. 2014 a été également une année record pour le refuge SPA de Brive qui a vu l’adoption de 354 chats, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2013 avec 80 adoptions en plus.
 
« Cette situation est liée au fait que nous avons accueilli plus de chats en 2014 car il n’y a pas eu d’épidémie mais aussi en raison du contexte économique difficile, relativise Bernadette Arnal, présidente de la SPA (Sauver protéger les animaux) de Brive qui gère le refuge de Puymège. Des abandons sont en effet venus de personnes qui ne pouvaient plus s’occuper financièrement d’un animal. L’essentiel des abandons de chats et de chiens vient de gens qui ont des problèmes, suite à des difficultés financières mais aussi une hospitalisation ou une séparation. » L’association briviste a cependant réussi à gérer ce surplus de chats en leur trouvant un foyer, grâce à « l’information qui se diffuse mieux, via les médias et les réseaux sociaux. Les gens nous font également confiance : les vétérinaires nous recommandent, sachant que les animaux sont en bonne santé au refuge, identifiés et vaccinés ». Le nombre de chiens adoptés, lui, reste plus stable mais représente quand même 251 animaux qui ont retrouvé un foyer l’an dernier. En Creuse. A la SPA de la Creuse, janvier a été « exceptionnellement bon », selon Aurélie Mounoussamy, la directrice. Vingt chiens ont ainsi trouvé une famille. La structure, basée à Saint-Sulpice-le-Guérétois, accueille en moyenne 70 chiens en permanence, avec des pics de saturation. « 2014 a vu l’arrivée de 84 animaux et l’adoption de 91 chiens. La période de juillet à octobre est très négative, notamment parce que les gens consacrent leur budget aux vacances et moins à l’adoption, estime-t-elle. En Creuse, si l’été n’a pas entraîné une hausse des abandons, il n’a permis aucune adoption. » Si la crise joue un rôle majeur, les abandons se font aussi pour des raisons sociales, selon la directrice : « On constate de la maltraitance, un manque de connaissances liées à l’éducation d’un chien. »  Les rédactions du Limousin . . .

Un article paru le 23 juin 2014 sur Brivemag

http://www.brivemag.fr/2014/06/23/cet-ete-on-ne-les-abandonne-pas/ . .  

Un reportage de France 3 Limousin - Juin 2014

Aller sur : http://france3-regions.francetvinfo.fr/limousin/emissions/jt-local-1920-brive Chercher la vidéo du  20 / 06  (19/20 Edition locale) La séquence tournée au refuge commence à 3:46 . .  

Communiqué de la CNSPA du 12 décembre 2013

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Article du Canard Enchaîné du 11 décembre2013

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Pour plus de lisibilité :

"A LA SPA, ON SE GOINFRE SUR LA BETE !"

Article de Christophe Nobili dans Le canard enchaîné numéro 4859 du mercredi 11 décembre 2013 « C’est un traitement un peu particulier, un remède de cheval qui a été prescrit à la SPA par son administratrice provisoire au cours des dernières années. Cette brave Société protectrice des animaux s’était déjà fait asticoter à deux reprises par la Cour des comptes. Ce n’est sans doute pas fini… Après un premier rapport très remarqué, en décembre 2002, un second pavé, sept ans plus tard, avait fait un tabac dans les gazettes et traumatisé les mamies à toutou. Gestion acrobatique des finances, gaspillages à gogo, dirigeants surpayés, bastons à répétition, sans parler d’un coquet trésor de guerre de 79 millions provenant de dons et de legs inutilisés… Il était temps que la SPA, reconnue d’utilité publique et rattachée à deux ministères (intérieur et agriculture), soit reprise en main. Le 19 novembre 2009, le tribunal de grande instance de Paris nommait l’administratrice provisoire Michèle Lebossé à la tête de l’association, pour une durée de six mois. Placés sous tutelle, les amis des bêtes allaient voir à quoi ressemble une séance de dressage… Un fil à la papatte Quatre ans plus tard, ils ont surtout vu beaucoup de factures. Les émoluments de Me Lebossé, d’abord. Le 15 mars 2010, l’administratrice judiciaire dépose sa demande d’honoraires auprès du vice-président du tribunal qui l’a nommée, Patrice Kurz : 316 371 euros pour les six mois. Accepté. Mais Lebossé sollicite vite une prolongation de sa mission et l’obtient : 243 158 euros pour six mois supplémentaires. Début 2011, nouvelle reconduction et nouvelle douloureuse : 214 957 euros pour un an, cette fois. Et ainsi de suite… En fin de compte, Lebossé reste trois ans et demi, jusqu’à l’été 2013, pour un coût total de 1.26 million. Ça en aurait fait des croquettes pour les toutous ! L’intéressée a une explication : « Il n’y avait rien à la SPA, il a fallu tout créer ! et encore, on n’a pas compté toutes les heures ! » dit-elle au « Canard ». Mais la facture fait grimacer parmi les 600 salariés de la SPA : par le passé, en 2004 et en 2008, la dame a été condamné à rembourser 50 000 euros à la Fédération française des sports de glace et 230 000 euros au Racing club de France, deux structures dont elle avait assuré la gestion, moyennant des honoraires un peu trop gonflés… Durant le long règne « provisoire » de cette administratrice, les gros salaires de la SPA n’ont pas vraiment chuté non plus, comme le montrent d’autres documents internes. A commencer par la demi-douzaine de dirigeants installés pars ses soins : un directeur général, Luc Cazenave, en mai 2011, qui émarge à 6558 par mois ; un responsable des travaux dans les 56 refuges de l’association, arrivé dés le mois de juin 2010, payé 5578 euros ; une directrice juridique (novembre 2011) à 5130 euros ; un chef du réseau Spa (juin 2012) à 5050 euros ; une directrice du personnel (septembre 2011) à 4830 euros… Résultat : tandis que les agents d’en bas touchent un smic amélioré au bout de vingt ans passés à nettoyer les box et à nourrir les clébards, aucun des sous-chefs d’en haut ne descend au dessous de la barre des 4000 euros. La mangeoire est bonne, à la SPA ! Pour les cabinets privés aussi. Entre 2010 et 2013, Michèle Lebossé et sa nouvelle équipe font appel à moult sociétés de conseil bien rémunérés : 574 443 euros pour des audits financiers par-ci, 69 000 euros de communication ou 37 800 euros pour un audit social par-là. Rien qu’en 2011, c’est 1.16 millions d’honoraires « administratifs et juridiques » qui sont réglées pour, entre autres, la rédaction de nouveaux statuts et d’un règlement intérieur. Election au poil Dans le lot, les proches de Lebossé sont conviés au redressement : un cabinet d’avocats (Dumaine-Martin) qui se trouve être le conseil personnel de l’administratrice, œuvre moyennant 625 000 euros au total ; un cabinet d’architectes ami (Studio Maréchaux) touche 110 802 euros pour un « audit des refuges ». Parole de Lebossé : « Je me suis entourée de gens compétents que je connaissais, je ne m’en suis jamais cachée ». En janvier 2010, la propre fille de l’administratrice, membre très compétent du cabinet de maman, se voit confier une mission sur les dons auprès de la SPA. En mars 2011, c’est le mari, un expert reconnu en joaillerie, qui est requis pour une vente aux enchères de bijoux à Drouot au profit de l’association. « A la demande du commissaire-priseur ! » jure madame. Le 22 juin 2013, lors d’une assemblée générale à Paris, la mission Lebossé s’achève en beauté, avec l’élection d’une nouvelle présidente de la SPA. Encore 49 933 euros pour la société qui organise le vote électronique, plus 28 116 euros pour l’huissier supervisant l’opération ! L’administratrice et son directeur sont allés chercher leur candidate, Natacha Harry, une chroniqueuse à « Télématin » sur France 2 qu’ils ont fait adhérer à la SPA deux mois plus tôt. Succès : la miss est élue, mais pas moins de sept listes se castagnent, pour 3068 votants à peine. Il y en avait dix fois plus cinq ans auparavant. Le nombre d’adhérents a aussi dégringolé : de près de 80 000 à moins de 25 000 adhérents. Depuis cette folle élection, les guéguerres d’antan ont repris de plus belle. Les perdants dénoncent la composition des listes électorales, les votes par procuration, et des membres du bureau électoral se sont plaints de ne pas avoir pu contrôler le scrutin. Après le passage de Me Lebossé à la SPA, ce n’est pas encore 30 millions d’amis… PETITIONS BIDON Avec son budget de 50.6 millions, la SPA n’a qu’une trouille : que sa principale ressource, les dons et les legs (autour de 30 millions d’euros par an) se tarisse. Comme chaque année, elle a lancé en 2013, sur internet trois grandes pétitions destinées aux plus hautes autorités : contre le « trafic », la « maltraitance » et les « méthodes d’abattage ». Et comme chaque année, elles ont fini dans un tiroir. La responsable collecte de fonds l’a avoué, le 18 février dans un courriel adressé à ses collègues : « il s’agit de pétitions purement marketing » censées tirer des larmes aux amoureux des bêtes. Surtout le but est de « collecter des adresses » pour partir ensuite à la pêche aux dons. Les vieilles arnaques ont le poil dur à la SPA… . .    

Article du 24 décembre 2013 dans "La Montagne"

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